La réduction et la décarbonation de la consommation d’énergie des bâtiments
sont essentielles pour préserver l’avenir de notre planète
2050Today recommande d’intégrer les principes de sobriété énergétique dans le respect des limites planétaires pour l’infrastructure des bâtiments, en tenant compte de la quantité et de la qualité des services énergétiques requis.
Une gouvernance efficace garantit que les stratégies de gestion de l’énergie sont bien conçues, correctement mises en œuvre et continuellement améliorées. La gouvernance offre une approche structurée de la planification stratégique en matière de gestion de l’énergie. Il s’agit de fixer des objectifs clairs, de définir les rôles et les responsabilités, et de décrire les étapes nécessaires pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de CO2.
Le suivi de la durabilité dans le temps est essentiel pour suivre les progrès, identifier les domaines à améliorer et démontrer la responsabilité. Cela implique de formaliser les objectifs, de documenter les méthodologies, de surveiller la mise en œuvre et de rendre compte des résultats obtenus chaque année. En assurant un suivi continu, les organisations garantissent la transparence, optimisent leurs efforts et maintiennent leur engagement à long terme en faveur du développement durable.
Si les technologies et les conceptions écoénergétiques jouent un rôle important, les actions et les habitudes individuelles peuvent également avoir un impact considérable. En responsabilisant et en sensibilisant les utilisateurs à leur rôle en matière de développement durable dans les bâtiments qu’ils utilisent, nous pouvons véritablement nous orienter vers un avenir plus respectueux de l’environnement.
Ressources
En 2025, l’Organisation internationale du travail (OIT) a installé 1 364 panneaux photovoltaïques sur le toit du siège, couvrant 2 663 m2. Les panneaux auront une production d’énergie de pointe de 572 kWc et seront entièrement consommés par le bâtiment.
Il ne faut pas oublier que l’énergie intrinsèque et les émissions indirectes de carbone correspondantes des nouveaux bâtiments ainsi que leur transformation et rénovation sont importantes. Elles représentent environ un quart de l’énergie primaire totale nécessaire à la production et à l’exploitation du bâtiment ainsi qu’aux déplacements des utilisateurs. La démolition d’un bâtiment plutôt que sa rénovation peut également avoir une empreinte carbone plus élevée si l’on considère l’ensemble du cycle de vie.
Cet outil propose des actions correspondant aux objectifs du secteur de l’énergie de la Charte 2050Today comme référence pour la définition d’un plan d’action
Sur la base d’une évaluation initiale, chaque institution est invitée à adopter ses propres actions et à développer et mettre en œuvre son plan d’action afin d’atteindre ses propres objectifs d’ici les années 1, 3 et 5.
Les objectifs et actions proposés sont des exemples non exhaustifs et sont énumérés en fonction de la priorité de l’indicateur d’impact et des objectifs suggérés :
Niveau 1 : Priorité maximale
Niveau 2 : Très important
Niveau 3 : Recommandé
Obtenez le tableau Excel répertoriant les objectifs et les actions en matière d’énergie et de bâtiments durables, classées selon la priorité d’impact
Limiter les déperditions du bâtiment par la cage d’ascenseur (pdf)
Réduire le débit d’eau au niveau des lavabos et des douches (pdf)
Baisser la température de départ en dehors des heures d’utilisation (pdf)
Régler correctement les vannes thermostatiques avant la saison de chauffe (pdf)
Les vannes thermostatiques protègent et limitent la température (pdf)
Les données énergétiques – la clé pour détecter les potentiels d’économies (pdf)
Diminuer le débit de la pompe de circulation (pdf)
Un bon dégivrage fait aussi fondre les coûts (pdf)
Nettoyer régulièrement l’évaporateur des pompes à chaleur (pdf)
Adapter les heures de fonctionnement de la ventilation à son utilisation effective (pdf)
Un bon débit d’air améliore la qualité de l’air intérieur (pdf)
Remplacer les anciennes lampes fluorescentes par des tubes LED modernes (pdf)
Adapter l’intensité de l’éclairage aux besoins réels (pdf)
Régler correctement les capteurs de lumière naturelle et les détecteurs de présence et de mouvement (pdf)
Manuel des mesures concernant l’optimisation de systèmes frigorifiques (pdf)
«Dégivrer» et maintenir au sec les chambres froides et de congélation (pdf)
Accompagnement Négawatt Les écogestes « Bureautique » (pdf)
Accompagnement Négawatt Les écogestes « Chauffage » (pdf)
Accompagnement Négawatt Les écogestes « Éclairage » (pdf)
Accompagnement Négawatt Les écogestes « Mobilité » (pdf)
Accompagnement Négawatt Les écogestes « Pause-café » (pdf)
Accompagnement Négawatt Les écogestes « Rafraîchissement » (pdf)
Pour vous aider à passer à l‘action de manière structurée, SIG-éco21 vous propose une marche à suivre basée sur l’outil d’autodiagnostic
1. Identifier une personne responsable des questions énergétiques au sein de l’institution.
2. Téléchargez l’outil d’autodiagnostic et le modèle rempli comme exemple pour vous aider
3. Complétez l’outil d’autodiagnostic, définissez vos priorités et construisez votre plan d’action. Il est essentiel d’impliquer vos opérateurs de maintenance et vos sous-traitants, car ils connaissent vos installations et seront également force de proposition.
4. Concernant l’exploitation du bâtiment, vous pouvez télécharger les fiches Energie Suisse ci-dessous pour vous aider à mieux définir et préparer vos actions futures.
5. Concernant la sensibilisation et la formation de vos collaborateurs, les fiches SIG-éco21 ci-dessous (documents « 7. Sensibilisation des collaborateurs et collaboratrices ») vous aideront à transmettre les bonnes pratiques. Un conseil : traitez un thème par semaine.
Le périmètre de l’inventaire 2050Today est fixé à l’achat d’électricité du réseau (en kWh) directement par l’institution ou par l’intermédiaire de l’entité qui gère l’installation. Si l’électricité est produite (par des panneaux solaires photovoltaïques par exemple) et consommée sur place, elle est également prise en compte dans l’inventaire. Toutes les émissions provenant de l’électricité achetée et consommée par l’institution appartiennent au Scope 2. Parmi l’électricité produite et consommée sur place, les émissions provenant de l’installation de production combinée de chaleur et d’électricité, du pétrole et du gaz naturel font partie du Scope 1.
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La méthode basée sur la localisation est calculée à l’aide de l’outil d’évaluation Horocarbon UNIGE pour mesurer le facteur d’émission moyen du réseau pour Genève.
Nous avons ensuite classé l’électricité achetée au réseau en fonction de sa source. Pour l’électricité achetée à SIG, il s’agit de différents types de produits comme Electricité Vitale Bleu ou Electricité Vitale Soleil. Il peut également y avoir une part d’électricité provenant du charbon, du pétrole, du solaire ou de l’éolien. Dans cet inventaire, les institutions peuvent remplir le tableau correspondant avec des données basées sur la source de production de l’électricité qu’elles ont achetée.
La méthodologie de l’empreinte carbone de 2050Today ne prend en compte que la méthode basée sur la localisation ou, en d’autres termes, les émissions de l’électricité du réseau. Les données spécifiques aux produits peuvent être fournies par le biais du formulaire de saisie des données à des fins d’information et référencées en conséquence, mais elles ne sont pas prises en compte dans les calculs de GES.
Pour cette catégorie, la quantité de la source d’énergie consommée pour chauffer et/ou refroidir le bâtiment de l’institution est incluse (par exemple, litres de mazout, m3 de gaz naturel, kWh d’électricité). Si l’institution bénéficie du système GeniLac, elle peut indiquer la quantité totale d’eau utilisée par le système au cours de l’année.
Si une institution achète des services de chauffage ou de refroidissement à partir d’un chauffage urbain ou d’un produit SIG, cette partie des émissions appartiendrait au champ d’application 2. Si une institution produit du chauffage ou de la climatisation sur place à partir de sources d’énergie comme le gaz naturel ou le pétrole, cette partie des émissions appartiendrait au champ d’application 1. Nous avons également classé le chauffage et le refroidissement en fonction de leur source, afin que les institutions puissent remplir le tableau correspondant avec des données basées sur la source de production.
Le périmètre de refroidissement comprend également l’utilisation de réfrigérants pour la climatisation. Si les réfrigérants, qui font partie des gaz à effet de serre, fuient ou sont libérés directement dans l’atmosphère, cette partie des émissions fait partie du Scope 1. Si l’on considère la chaîne de valeur de la production de réfrigérants, elle fait partie du Scope 3.
Le périmètre de l’inventaire 2050Today est fixé à la consommation d’eau de l’institution. La méthode requiert la collecte de données sur l’eau en m3 ou en litres. Les émissions liées à la consommation d’eau font partie du Scope 3.
Le périmètre de l’inventaire 2050Aujourd’hui est fixé à l’achat d’électricité du réseau (en kWh) directement par l’institution ou par l’intermédiaire de l’entité qui gère l’installation. Si l’électricité est produite (par des panneaux solaires photovoltaïques par exemple) et consommée sur place, elle est également prise en compte dans l’inventaire. Toutes les émissions provenant de l’électricité du réseau achetée et consommée par l’institution font partie du champ d’application 2. Parmi l’électricité produite et consommée sur place, les émissions provenant des installations de production combinée de chaleur et d’électricité, du pétrole et du gaz naturel font partie du champ d’application 1.
Selon le GHG Protocol, si une institution peut obtenir des données spécifiques à un produit sous la forme de garanties d’origine, de certificats, de contrats ou d’autres instruments contractuels, elle déclarera deux totaux de champ 2 pour l’inventaire global des GES : l’un basé sur le marché et l’autre basé sur l’emplacement. Afin de refléter le plus fidèlement possible la réalité physique des émissions de GES, 2050Aujourd’hui rapporte les émissions basées sur la localisation.
La méthode basée sur la localisation est calculée à l’aide de l’outil d’évaluation Horocarbon UNIGE pour mesurer le facteur d’émission moyen du réseau pour Genève.
Nous avons ensuite catégorisé l’électricité achetée au réseau en fonction de sa source. Pour l’électricité achetée à SIG, elle comprend différents types de produits tels que Electricité Vitale Bleu ou Electricité Vitale Soleil. Il peut également y avoir une part d’électricité provenant du charbon, du pétrole, du solaire ou de l’éolien. Dans cet inventaire, les institutions peuvent remplir le tableau correspondant avec des données basées sur la source de production de l’électricité qu’elles ont achetée.
La méthodologie de l’empreinte carbone de 2050Aujourd’hui ne prend en compte que la méthode basée sur la localisation, ou en d’autres termes les émissions de l’électricité du réseau. Les données spécifiques aux produits peuvent être fournies par le biais du formulaire de saisie des données à des fins d’information et référencées en conséquence, mais elles ne sont pas prises en compte dans les calculs de GES.
Pour cette catégorie, la quantité de la source d’énergie consommée pour chauffer et/ou refroidir le bâtiment de l’institution est incluse (par exemple, litres de mazout, m3 de gaz naturel, kWh d’électricité). Si l’institution bénéficie du système GeniLac, elle peut indiquer la quantité totale d’eau utilisée par le système au cours de l’année.
Si une institution achète des services de chauffage ou de refroidissement auprès d’un chauffage urbain ou d’un produit SIG, cette partie des émissions appartiendrait au champ d’application 2. Si une institution produit du chauffage ou de la climatisation sur site à partir de sources d’énergie telles que le gaz naturel ou le pétrole, cette partie des émissions appartiendrait au champ d’application 1. Nous avons également catégorisé le chauffage et le refroidissement en fonction de leur source, afin que les institutions puissent remplir le tableau correspondant avec des données basées sur la source de production.
Le périmètre de refroidissement comprend également l’utilisation de réfrigérants pour la climatisation. Si les réfrigérants, qui font partie des GES, fuient ou sont libérés directement dans l’atmosphère, cette partie des émissions fait partie du champ d’application 1. Si l’on considère la chaîne de valeur de la production de réfrigérants, elle appartient au champ d’application 3.
Le périmètre de l’inventaire 2050Aujourd’hui est fixé à la consommation d’eau par l’institution. La méthode nécessite la collecte de données sur l’eau en m3 ou en litres. Les émissions liées à la consommation d’eau appartiennent au champ d’application 3.
Le secteur de la mobilité est divisé en deux catégories en fonction de la propriété des véhicules. Les émissions provenant du transport dans des véhicules possédés ou loués par l’institution sont comptabilisées dans le champ d’application 1 (pour la consommation de carburant) ou le champ d’application 2 (pour la consommation d’électricité), tandis que les émissions provenant du transport dans des véhicules non contrôlés par l’institution (par exemple, les voyages d’affaires des employés et les déplacements domicile-travail des employés) font partie des émissions de GES du champ d’application 3. L’institution doit être particulièrement prudente si elle possède des véhicules électriques afin d’éviter un double comptage des émissions de GES (la consommation d’électricité des véhicules électriques pourrait être déjà incluse dans la consommation d’électricité du bâtiment).
Les données sur les trajets domicile-travail des employés sont collectées au moyen d’un questionnaire flash en ligne envoyé directement aux employés des institutions. Les données de cette section font partie des émissions de GES du champ 3, catégorie 7 (déplacements domicile-travail des employés). Ces données anonymes sont traitées directement par 2050Aujourd’hui et seront rapportées dans le calcul de l’empreinte carbone globale des institutions.
Un résumé de la flotte de véhicules est demandé, et la méthode requiert la collecte de données sur les distances parcourues (km) ou sur la consommation de carburant (kWh d’électricité ou litres d’essence, de diesel, de gaz naturel ou de biocarburant) par type de véhicule.
Les données relatives aux déplacements professionnels et aux déplacements domicile-travail des employés sont collectées à des fins de déclaration. Les données de cette section font partie des émissions de GES du champ d’application 3, catégorie 6 (déplacements professionnels). Les données sur la mobilité terrestre, tout comme les données sur les véhicules appartenant à l’institution, sont collectées pour les distances parcourues (km) ou pour la consommation de carburant (kWh d’électricité ou litres d’essence, de diesel, de gaz naturel ou de biocarburant) par type de véhicule. Pour la mobilité aérienne, la méthode exige que l’institution partage des informations sur les distances parcourues (km cumulés) et/ou les émissions de GES associées (tCO2-eq.). La part des vols compensés peut également être insérée dans le formulaire.
Pour les vols, 2050Aujourd’hui utilise les facteurs de Mobitool version 3.0 pour estimer les émissions de GES. Le calcul est basé sur la méthode Atmosfair qui inclut les références et la méthode de l’OACI. Outre les émissions de CO2 pures, il existe également des émissions non CO2 pour les vols, qui sont également enregistrées, calculées et rapportées avec leur impact sur le climat selon la méthode Atmosfair. Cette méthode utilise les dernières connaissances de la science du climat selon le GIEC et la littérature évaluée par les pairs.
Le nombre de nuits d’hôtel des employés dans le cadre d’un voyage d’affaires est inclus dans le périmètre Mobilité. Cette partie des émissions appartient au champ d’application 3.
Ce secteur comprend des indicateurs sur la consommation d’aliments et de boissons offerts par l’institution. Il comprend la nourriture et les boissons servies à la cafétéria de l’institution et/ou lors d’événements internes. Ces indicateurs font également partie des émissions du champ d’application 3, catégorie 1 avec une limite » du berceau à la porte « . La consommation alimentaire individuelle des employés pendant les heures de travail est également mesurée.
Dans ce secteur, 2050Aujourd’hui utilise également la méthode des données moyennes.
Le paramètre de ce secteur est défini par une liste de nouveaux équipements de bureau, de nouveaux équipements de mobilité (véhicules) et de matériaux de construction. Les indicateurs énumérés font partie des émissions de GES du champ d’application 3, catégorie 1 (Biens et services achetés) avec une limite « du berceau à la porte » ou « en amont » (extraction, production et transport des biens achetés ou acquis par l’institution déclarante au cours de l’année).
Pour calculer les émissions des biens et services achetés, 2050Aujourd’hui utilise la méthode des données moyennes, c’est-à-dire qu’elle estime les émissions des biens et services en recueillant des données sur la masse (par exemple, les kilogrammes ou les livres), ou d’autres unités pertinentes de biens ou services achetés, et en les multipliant par les facteurs d’émission secondaires pertinents (par exemple, la moyenne de l’industrie) (par exemple, les émissions moyennes par unité de bien ou de service).
Le périmètre de l’inventaire des déchets 2050Aujourd’hui est fixé à la production de déchets provenant des installations et des opérations internes de l’institution au cours de l’année déclarée. Seul le traitement des déchets dans les installations détenues ou exploitées par des tiers est inclus dans le champ d’application 3. La méthode exige la collecte de données sur les quantités de déchets par type de déchets (par exemple, papier, PET, métal, biodégradable) et par type de traitement et d’élimination (recyclé/réutilisé et non recyclé). L’inventaire des déchets fait partie des émissions du champ d’application 3, catégorie 5 (déchets générés dans le cadre des opérations). Le traitement des déchets générés dans le cadre des opérations est classé dans une catégorie du champ d’application 3 en amont, car les services de gestion des déchets sont achetés par l’institution déclarante.