Grâce aux objectifs thématiques, les institutions peuvent évaluer leur situation actuelle et définir leurs propres mesures spécifiques
pour élaborer et mettre en œuvre leur plan d’action.
Les actions proposées ci-dessous vous permettront de découvrir les mesures qui pourraient déjà être en place.
Sur la base de cette évaluation, les institutions peuvent définir leur propre plan d’action afin d’atteindre des objectifs personnalisés
pour l’année 1, l’année 3 et l’année 5 de leur parcours climatique.
Le chauffage et la climatisation sont des postes importants de la facture énergétique. Les systèmes de chauffage et de refroidissement traditionnels dépendent souvent de sources d’énergie non renouvelables, ce qui entraîne d’importantes émissions de gaz à effet de serre et une augmentation des coûts énergétiques. Les systèmes de chauffage urbain offrent des solutions efficaces, évolutives et flexibles pour réduire l’empreinte carbone par rapport aux systèmes de chauffage au gaz ou au fioul en intégrant des sources d’énergie renouvelables, en utilisant des centrales de production combinée de chaleur et d’électricité et en optimisant la production et la distribution de chaleur, ce qui se traduit par une réduction des émissions et de l’impact sur l’environnement.
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Grâce à l’amélioration des performances photovoltaïques et à l’augmentation des coûts, il est possible de produire de l’énergie propre et renouvelable sur place. Nos bâtiments ont un fort potentiel de production d’énergie solaire pour répondre à leur consommation quotidienne d’énergie. Il est possible de rendre votre bâtiment plus « vert ». Commencez par mesurer et évaluer le potentiel solaire de votre bâtiment.
Les matériaux recyclés, tels que le bois récupéré ou l’acier recyclé, contribuent à détourner les déchets des décharges et à réduire la nécessité de recourir à des processus d’extraction et de fabrication à forte intensité de ressources. En outre, les matériaux biosourcés, comme le bambou ou le liège, proviennent de sources renouvelables qui absorbent le dioxyde de carbone pendant leur croissance. En choisissant ces alternatives durables, nous pouvons réduire l’empreinte carbone associée aux matériaux de construction traditionnels et contribuer à une industrie de la construction plus circulaire et respectueuse de l’environnement.
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L’enveloppe du bâtiment est vitale pour les économies d’énergie car elle agit comme une barrière pour minimiser le transfert de chaleur et les fuites d’air entre l’intérieur et l’extérieur. Grâce à une bonne isolation et à des fenêtres performantes, elle réduit les besoins de chauffage et de refroidissement excessifs, ce qui se traduit par une baisse de la consommation d’énergie, des économies de coûts et une réduction de l’empreinte carbone. Une enveloppe bien conçue améliore le confort thermique intérieur tout en réduisant efficacement le gaspillage potentiel d’énergie.
Nous utilisons de nombreux équipements électriques dans notre vie quotidienne. Ces équipements sont essentiels, mais ils peuvent consommer beaucoup plus d’énergie que nécessaire. Une capacité inutilisée excessive, un fonctionnement au ralenti et une faible efficacité énergétique sont autant de facteurs qui entraînent un gaspillage d’énergie. En sélectionnant des produits à haut rendement énergétique, en programmant rationnellement le système d’exploitation, en modernisant les logiciels anciens et en modifiant les comportements et les méthodes d’utilisation des équipements, il est possible de réduire efficacement la consommation d’énergie des différents équipements électriques du bâtiment.
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Vous trouverez ici des conseils sur la manière de choisir l’équipement le plus efficace sur le plan énergétique
Les bâtiments sont actuellement responsables de 39 % des émissions mondiales de carbone liées à l’énergie : 28% des émissions opérationnelles, dues à l’énergie nécessaire pour les chauffer, les refroidir et les alimenter en électricité. À Genève, les bâtiments occupés par des entreprises et des résidents sont responsables de la moitié des émissions locales de CO2.
Un environnement intérieur confortable est essentiel pour le bien-être physique et mental des personnes, ainsi que pour leur travail et leur vie quotidienne. Le chauffage représente les deux tiers des besoins énergétiques d’un ménage. Malheureusement, dans les systèmes de chauffage et de refroidissement actuels, une quantité importante d’énergie est gaspillée, par exemple pendant les périodes d’inoccupation ou dans les espaces inoccupés. Il est tout à fait possible de réduire cette consommation excessive d’énergie grâce à une conception technologique pratique ou à des changements de comportement.
Une bonne isolation des canalisations permet de minimiser le transfert de chaleur, empêchant la chaleur de s’échapper en hiver et le réchauffement des canalisations en été. Les thermostats programmables permettent aux utilisateurs de définir des horaires de température spécifiques, réduisant ainsi la consommation d’énergie lorsque les espaces sont inoccupés ou ajustant les réglages en fonction des schémas d’occupation.
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Au bureau, la principale consommation d’électricité provient de l’éclairage et des équipements de bureau électroniques tels que les ordinateurs et les imprimantes. En remplaçant ces équipements par des produits plus économes en énergie et plus respectueux de l’environnement, et en coupant l’électricité lorsque personne ne l’utilise afin de réduire les pertes inutiles, nous pouvons réduire efficacement la consommation d’électricité au bureau. Les petits gestes quotidiens peuvent également faire une grande différence.
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Les bâtiments sont actuellement responsables de 39 % des émissions mondiales de carbone liées à l’énergie : 11 % proviennent des matériaux et de la construction. Le secteur de la construction reste encore souvent peu respectueux du climat. Les émissions de carbone libérées avant l’utilisation du bien construit, ce que l’on appelle le « carbone initial », seront responsables de la moitié de l’empreinte carbone totale des nouvelles constructions d’ici à 2050, menaçant de consommer une grande partie du budget carbone qui nous reste. Le secteur de l’environnement bâti a donc un rôle vital à jouer pour répondre à l’urgence climatique, et il est essentiel et urgent de s’attaquer au problème du carbone initial.
Le périmètre de l’inventaire 2050Today est fixé à l’achat d’électricité du réseau (en kWh) directement par l’institution ou par l’intermédiaire de l’entité qui gère l’installation. Si l’électricité est produite (par des panneaux solaires photovoltaïques par exemple) et consommée sur place, elle est également prise en compte dans l’inventaire. Toutes les émissions provenant de l’électricité achetée et consommée par l’institution appartiennent au Scope 2. Parmi l’électricité produite et consommée sur place, les émissions provenant de l’installation de production combinée de chaleur et d’électricité, du pétrole et du gaz naturel font partie du Scope 1.
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La méthode basée sur la localisation est calculée à l’aide de l’outil d’évaluation Horocarbon UNIGE pour mesurer le facteur d’émission moyen du réseau pour Genève.
Nous avons ensuite classé l’électricité achetée au réseau en fonction de sa source. Pour l’électricité achetée à SIG, il s’agit de différents types de produits comme Electricité Vitale Bleu ou Electricité Vitale Soleil. Il peut également y avoir une part d’électricité provenant du charbon, du pétrole, du solaire ou de l’éolien. Dans cet inventaire, les institutions peuvent remplir le tableau correspondant avec des données basées sur la source de production de l’électricité qu’elles ont achetée.
La méthodologie de l’empreinte carbone de 2050Today ne prend en compte que la méthode basée sur la localisation ou, en d’autres termes, les émissions de l’électricité du réseau. Les données spécifiques aux produits peuvent être fournies par le biais du formulaire de saisie des données à des fins d’information et référencées en conséquence, mais elles ne sont pas prises en compte dans les calculs de GES.
Pour cette catégorie, la quantité de la source d’énergie consommée pour chauffer et/ou refroidir le bâtiment de l’institution est incluse (par exemple, litres de mazout, m3 de gaz naturel, kWh d’électricité). Si l’institution bénéficie du système GeniLac, elle peut indiquer la quantité totale d’eau utilisée par le système au cours de l’année.
Si une institution achète des services de chauffage ou de refroidissement à partir d’un chauffage urbain ou d’un produit SIG, cette partie des émissions appartiendrait au champ d’application 2. Si une institution produit du chauffage ou de la climatisation sur place à partir de sources d’énergie comme le gaz naturel ou le pétrole, cette partie des émissions appartiendrait au champ d’application 1. Nous avons également classé le chauffage et le refroidissement en fonction de leur source, afin que les institutions puissent remplir le tableau correspondant avec des données basées sur la source de production.
Le périmètre de refroidissement comprend également l’utilisation de réfrigérants pour la climatisation. Si les réfrigérants, qui font partie des gaz à effet de serre, fuient ou sont libérés directement dans l’atmosphère, cette partie des émissions fait partie du Scope 1. Si l’on considère la chaîne de valeur de la production de réfrigérants, elle fait partie du Scope 3.
Le périmètre de l’inventaire 2050Today est fixé à la consommation d’eau de l’institution. La méthode requiert la collecte de données sur l’eau en m3 ou en litres. Les émissions liées à la consommation d’eau font partie du Scope 3.
Le périmètre de l’inventaire 2050Aujourd’hui est fixé à l’achat d’électricité du réseau (en kWh) directement par l’institution ou par l’intermédiaire de l’entité qui gère l’installation. Si l’électricité est produite (par des panneaux solaires photovoltaïques par exemple) et consommée sur place, elle est également prise en compte dans l’inventaire. Toutes les émissions provenant de l’électricité du réseau achetée et consommée par l’institution font partie du champ d’application 2. Parmi l’électricité produite et consommée sur place, les émissions provenant des installations de production combinée de chaleur et d’électricité, du pétrole et du gaz naturel font partie du champ d’application 1.
Selon le GHG Protocol, si une institution peut obtenir des données spécifiques à un produit sous la forme de garanties d’origine, de certificats, de contrats ou d’autres instruments contractuels, elle déclarera deux totaux de champ 2 pour l’inventaire global des GES : l’un basé sur le marché et l’autre basé sur l’emplacement. Afin de refléter le plus fidèlement possible la réalité physique des émissions de GES, 2050Aujourd’hui rapporte les émissions basées sur la localisation.
La méthode basée sur la localisation est calculée à l’aide de l’outil d’évaluation Horocarbon UNIGE pour mesurer le facteur d’émission moyen du réseau pour Genève.
Nous avons ensuite catégorisé l’électricité achetée au réseau en fonction de sa source. Pour l’électricité achetée à SIG, elle comprend différents types de produits tels que Electricité Vitale Bleu ou Electricité Vitale Soleil. Il peut également y avoir une part d’électricité provenant du charbon, du pétrole, du solaire ou de l’éolien. Dans cet inventaire, les institutions peuvent remplir le tableau correspondant avec des données basées sur la source de production de l’électricité qu’elles ont achetée.
La méthodologie de l’empreinte carbone de 2050Aujourd’hui ne prend en compte que la méthode basée sur la localisation, ou en d’autres termes les émissions de l’électricité du réseau. Les données spécifiques aux produits peuvent être fournies par le biais du formulaire de saisie des données à des fins d’information et référencées en conséquence, mais elles ne sont pas prises en compte dans les calculs de GES.
Pour cette catégorie, la quantité de la source d’énergie consommée pour chauffer et/ou refroidir le bâtiment de l’institution est incluse (par exemple, litres de mazout, m3 de gaz naturel, kWh d’électricité). Si l’institution bénéficie du système GeniLac, elle peut indiquer la quantité totale d’eau utilisée par le système au cours de l’année.
Si une institution achète des services de chauffage ou de refroidissement auprès d’un chauffage urbain ou d’un produit SIG, cette partie des émissions appartiendrait au champ d’application 2. Si une institution produit du chauffage ou de la climatisation sur site à partir de sources d’énergie telles que le gaz naturel ou le pétrole, cette partie des émissions appartiendrait au champ d’application 1. Nous avons également catégorisé le chauffage et le refroidissement en fonction de leur source, afin que les institutions puissent remplir le tableau correspondant avec des données basées sur la source de production.
Le périmètre de refroidissement comprend également l’utilisation de réfrigérants pour la climatisation. Si les réfrigérants, qui font partie des GES, fuient ou sont libérés directement dans l’atmosphère, cette partie des émissions fait partie du champ d’application 1. Si l’on considère la chaîne de valeur de la production de réfrigérants, elle appartient au champ d’application 3.
Le périmètre de l’inventaire 2050Aujourd’hui est fixé à la consommation d’eau par l’institution. La méthode nécessite la collecte de données sur l’eau en m3 ou en litres. Les émissions liées à la consommation d’eau appartiennent au champ d’application 3.
Le secteur de la mobilité est divisé en deux catégories en fonction de la propriété des véhicules. Les émissions provenant du transport dans des véhicules possédés ou loués par l’institution sont comptabilisées dans le champ d’application 1 (pour la consommation de carburant) ou le champ d’application 2 (pour la consommation d’électricité), tandis que les émissions provenant du transport dans des véhicules non contrôlés par l’institution (par exemple, les voyages d’affaires des employés et les déplacements domicile-travail des employés) font partie des émissions de GES du champ d’application 3. L’institution doit être particulièrement prudente si elle possède des véhicules électriques afin d’éviter un double comptage des émissions de GES (la consommation d’électricité des véhicules électriques pourrait être déjà incluse dans la consommation d’électricité du bâtiment).
Les données sur les trajets domicile-travail des employés sont collectées au moyen d’un questionnaire flash en ligne envoyé directement aux employés des institutions. Les données de cette section font partie des émissions de GES du champ 3, catégorie 7 (déplacements domicile-travail des employés). Ces données anonymes sont traitées directement par 2050Aujourd’hui et seront rapportées dans le calcul de l’empreinte carbone globale des institutions.
Un résumé de la flotte de véhicules est demandé, et la méthode requiert la collecte de données sur les distances parcourues (km) ou sur la consommation de carburant (kWh d’électricité ou litres d’essence, de diesel, de gaz naturel ou de biocarburant) par type de véhicule.
Les données relatives aux déplacements professionnels et aux déplacements domicile-travail des employés sont collectées à des fins de déclaration. Les données de cette section font partie des émissions de GES du champ d’application 3, catégorie 6 (déplacements professionnels). Les données sur la mobilité terrestre, tout comme les données sur les véhicules appartenant à l’institution, sont collectées pour les distances parcourues (km) ou pour la consommation de carburant (kWh d’électricité ou litres d’essence, de diesel, de gaz naturel ou de biocarburant) par type de véhicule. Pour la mobilité aérienne, la méthode exige que l’institution partage des informations sur les distances parcourues (km cumulés) et/ou les émissions de GES associées (tCO2-eq.). La part des vols compensés peut également être insérée dans le formulaire.
Pour les vols, 2050Aujourd’hui utilise les facteurs de Mobitool version 3.0 pour estimer les émissions de GES. Le calcul est basé sur la méthode Atmosfair qui inclut les références et la méthode de l’OACI. Outre les émissions de CO2 pures, il existe également des émissions non CO2 pour les vols, qui sont également enregistrées, calculées et rapportées avec leur impact sur le climat selon la méthode Atmosfair. Cette méthode utilise les dernières connaissances de la science du climat selon le GIEC et la littérature évaluée par les pairs.
Le nombre de nuits d’hôtel des employés dans le cadre d’un voyage d’affaires est inclus dans le périmètre Mobilité. Cette partie des émissions appartient au champ d’application 3.
Ce secteur comprend des indicateurs sur la consommation d’aliments et de boissons offerts par l’institution. Il comprend la nourriture et les boissons servies à la cafétéria de l’institution et/ou lors d’événements internes. Ces indicateurs font également partie des émissions du champ d’application 3, catégorie 1 avec une limite » du berceau à la porte « . La consommation alimentaire individuelle des employés pendant les heures de travail est également mesurée.
Dans ce secteur, 2050Aujourd’hui utilise également la méthode des données moyennes.
Le paramètre de ce secteur est défini par une liste de nouveaux équipements de bureau, de nouveaux équipements de mobilité (véhicules) et de matériaux de construction. Les indicateurs énumérés font partie des émissions de GES du champ d’application 3, catégorie 1 (Biens et services achetés) avec une limite « du berceau à la porte » ou « en amont » (extraction, production et transport des biens achetés ou acquis par l’institution déclarante au cours de l’année).
Pour calculer les émissions des biens et services achetés, 2050Aujourd’hui utilise la méthode des données moyennes, c’est-à-dire qu’elle estime les émissions des biens et services en recueillant des données sur la masse (par exemple, les kilogrammes ou les livres), ou d’autres unités pertinentes de biens ou services achetés, et en les multipliant par les facteurs d’émission secondaires pertinents (par exemple, la moyenne de l’industrie) (par exemple, les émissions moyennes par unité de bien ou de service).
Le périmètre de l’inventaire des déchets 2050Aujourd’hui est fixé à la production de déchets provenant des installations et des opérations internes de l’institution au cours de l’année déclarée. Seul le traitement des déchets dans les installations détenues ou exploitées par des tiers est inclus dans le champ d’application 3. La méthode exige la collecte de données sur les quantités de déchets par type de déchets (par exemple, papier, PET, métal, biodégradable) et par type de traitement et d’élimination (recyclé/réutilisé et non recyclé). L’inventaire des déchets fait partie des émissions du champ d’application 3, catégorie 5 (déchets générés dans le cadre des opérations). Le traitement des déchets générés dans le cadre des opérations est classé dans une catégorie du champ d’application 3 en amont, car les services de gestion des déchets sont achetés par l’institution déclarante.