Membres 2050Aujourd'hui

OMM – Organisation météorologique mondiale

Institution signataire de la Charte 2050Aujourd'hui - PLAN D'ACTION adopté

Le plan d'action de l'OMM en bref

Objectif de réduction de GES d'ici à 2030 : - 45%

en mettant en œuvre son plan d’action climatique, l’OMM vise à réduire globalement ses émissions de gaz à effet de serre de 45% (par rapport aux niveaux de 2019)

ENERGIE : réduction des émissions ≤ 60%

Actions à mettre en œuvre d’ici 2030: 43

MOBILITE : réduction des émissions ≤ A définir

Les actions spécifiques à ce secteur seront définies et adoptées en 2025.

GESTION DES DECHETS : réduction des émissions ≤ 30%

Actions à mettre en œuvre d’ici 2030 : 15

Contribution à l'action climatique

L’OMM s’efforce de faciliter la coopération mondiale dans la conception et la fourniture de services météorologiques, de favoriser l’échange rapide d’informations météorologiques, de faire progresser la normalisation des données météorologiques, de renforcer la coopération entre les services météorologiques et hydrologiques, d’encourager la recherche et la formation en météorologie et d’élargir l’utilisation des services météorologiques au profit d’autres secteurs tels que l’aviation, le transport maritime, l’agriculture et la gestion de l’eau.

Les émissions de gaz à effet de serre de l’OMM ont drastiquement diminué de 2019 (5’124 tonnes) à 2021 (668 tonnes), principalement en raison de l’effet du COVID, des restrictions liées aux déplacements, des réunions virtuelles et hybrides, et du télétravail. La politique environnementale de l’OMM encourage les efforts visant à améliorer les conditions de travail tout en réduisant ses futures émissions de gaz à effet de serre.

Alignement avec la stratégie durabilité des Nations Unies, 2020-2030

Actions thématiques

Énergie

L’OMM a pris des mesures proactives pour améliorer son efficacité énergétique et atténuer l’impact climatique. Cela est évident à travers la connexion prochaine à Genilac, utilisant la technologie hydrothermale provenant du lac Léman pour refroidir et chauffer le bâtiment de l’OMM. De plus, l’organisation a mis à niveau son système de gestion du bâtiment et est passée à des systèmes d’éclairage LED dans les bureaux, réduisant ainsi davantage la consommation d’énergie. De plus, l’installation imminente de panneaux photovoltaïques sur le toit du bâtiment souligne l’engagement de l’OMM à exploiter les sources d’énergie renouvelables pour des opérations durables.

Alimentation

Conformément à la vision de l’OMM, le traiteur opérant dans le bâtiment s’est engagé à augmenter les options végétariennes quotidiennes, réduisant ainsi son empreinte carbone en encourageant la consommation de produits locaux et de saison et en raccourcissant la chaîne d’approvisionnement alimentaire.

Les habitudes saines sont encouragées avec l’installation de fontaines à eau gratuites pour tous les utilisateurs du restaurant.

Mobilité

L’OMM a abordé de manière stratégique les problèmes de mobilité, en mettant en œuvre des mesures visant à minimiser les émissions de carbone associées aux voyages. Une initiative importante concerne l’adoption d’une configuration hybride pour les conférences de l’OMM, ce qui réduit effectivement le besoin de nombreux déplacements. De plus, l’organisation a développé un modèle sophistiqué pour calculer les émissions de CO2 des conférences internationales, permettant la sélection des lieux de réunion sur la base de critères d’«émissions minimales». Cette approche garantit que les considérations environnementales sont intégrées dans les processus de sélection des sites. En outre, l’utilisation généralisée de la technologie de téléconférence et de vidéoconférence est devenue pratique courante au sein de l’OMM, limitant considérablement la nécessité de déplacements physiques. La mise en œuvre de pratiques de télétravail parmi le personnel de l’OMM réduit encore les émissions liées aux déplacements domicile-travail, ce qui correspond à l’engagement de l’organisation en faveur de solutions de mobilité durables.

Numérique responsable

Dans le domaine du numérique responsable, l’OMM a fait des progrès significatifs vers la réduction de son empreinte environnementale. Grâce à des initiatives telles que la mise en œuvre d’une meilleure gestion de l’énergie pour les centres de données et les ordinateurs, l’organisation a optimisé la consommation d’énergie et minimisé le gaspillage. De plus, la consolidation des serveurs a conduit à une efficacité accrue et à une réduction de la consommation de ressources. La promotion d’un meilleur comportement des utilisateurs dans le partage de documents et d’informations favorise une culture de durabilité au sein de l’organisation. L’adoption d’outils et de flux de travail collaboratifs en ligne a facilité la transition vers un espace de travail sans papier, réduisant ainsi la dépendance aux ressources physiques. En outre, les efforts visant à minimiser la duplication des données non seulement rationalisent les opérations, mais contribuent également à la conservation de l’environnement. La collaboration avec des fournisseurs certifiés Green-IT souligne encore davantage l’engagement de l’OMM en faveur de pratiques durables dans l’ensemble de son infrastructure informatique.

Gestion des déchets

Dans son engagement en faveur de pratiques de gestion durable des déchets, l’OMM a mis en œuvre diverses initiatives pour minimiser son impact environnemental. Premièrement, l’organisation trie, pèse et recycle systématiquement les déchets solides par l’intermédiaire d’un entrepreneur local, garantissant ainsi la transparence et la responsabilité dans les efforts de gestion des déchets. En donnant la priorité à la réutilisation autant que possible, les éléments tels que les équipements informatiques ou les meubles obsolètes reçoivent une nouvelle vie, réduisant ainsi la demande de nouvelles ressources. En outre, l’OMM a fait des progrès significatifs dans la réduction de l’utilisation du papier en passant à la distribution électronique de documents et de publications depuis 2012. Ce changement a non seulement permis de minimiser le gaspillage de papier, mais également de rationaliser les processus de circulation et d’archivage des documents. De plus, l’organisation participe activement à la collecte et au recyclage de divers matériaux, notamment le papier, les vieux ordinateurs, les toners d’imprimantes et les piles. Ce programme de recyclage complet contribue en outre à la réduction des déchets et à la conservation des ressources. Pour faciliter le tri et le recyclage efficaces des déchets, l’OMM a mis en place un système centralisé de tri sélectif des déchets à chaque étage de son bâtiment, éliminant les poubelles individuelles des bureaux. Cette approche centralisée encourage la participation du personnel aux efforts de réduction des déchets et garantit le respect de bonnes pratiques d’élimination dans toute l’organisation.

Des initiatives vertes pour éliminter l’utilisation de récipients en plastique sont mises en œuvre, comme la distribution de mugs réutilisables au personnel pour arrêter l’utilisation de gobelets en papier et en plastique.

Empreinte carbone et émissions par champ d'application

La méthodologie de mesure des émissions de gaz à effet de serre (GES) de 2050Aujourd’hui suit le Protocole des GES. Ce protocole fournit aux organisations des normes et des orientations pour mesurer et gérer les émissions responsables du réchauffement climatique. Il a été créé en 1998 dans le cadre d’un partenariat entre le World Resources Institute (WRI) et le Conseil mondial des entreprises pour le développement durable (World Business Council for Sustainable Development, WBCSD).

Selon le Protocole des GES, la répartition des émissions se fait par champs d’application :

Le champ d’application 1 (scope 1) représente les émissions directes liées à la consommation de combustibles fossiles.

Le champ d’application 2 (scope 2) représente les émissions indirectes liées à la production d’électricité, de vapeur, de chauffage et de refroidissement achetés et consommés par l’entreprise déclarante.

Le champ d’application 3 (scope 3) comprend toutes les autres émissions indirectes qui se produisent dans la chaîne de valeur d’une entreprise (c’est-à-dire les biens ou services achetés, les voyages d’affaires, les déplacements des employés).

L’empreinte carbone de 2050Aujourd’hui prend en compte les émissions déclarées générées par les activités de l’institution sur une année et est divisée par catégories :

Energie et eau

Elle prend en compte la quantité d’électricité consommée, produite et achetée par l’institution. L’énergie consommée pour chauffer et/ou refroidir les bâtiments de l’institution et l’eau consommée sont également incluses.

Mobilité

Elle prend en compte les voyages d’affaires et les déplacements domicile-travail (sur la base d’une enquête).

Alimentation

L’impact CO2 de l’alimentation comprend la restauration de l’institution et la consommation individuelle (sur la base d’une enquête) pendant les heures de travail.

Biens achetés

Le périmètre des biens achetés est fixé à une liste de nouveaux équipements de bureau, de nouveaux équipements de mobilité (véhicules) et de matériaux de construction.

Déchets

Le périmètre de l’inventaire des déchets est fixé à la production de déchets provenant des installations et des opérations internes de l’institution.

Il convient de noter que les données collectées par les membres de 2050Today pour chaque empreinte carbone ne sont pas encore totalement standardisées et pourraient ne pas être entièrement complètes. La collecte des données est progressivement harmonisée et améliorée. Par conséquent, les comparaisons directes entre les tCO2 / employé parmi les institutions – que ce soit en général ou par secteur – ne sont pas encore possibles ni pertinentes.

Afin de garantir la fiabilité, la précision et la mise à jour régulière de l’évaluation de l’empreinte carbone, 2050Aujourd’hui est conseillé par un comité scientifique international de l’empreinte carbone.

Empreinte carbone

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