Le plan climat de la Mission permanente de la Suisse en bref
Objectif de réduction de GES d'ici à 2030 : - 45%
en mettant en œuvre son plan d’action climatique, la Mission permanente de la Suisse vise à réduire globalement ses émissions de gaz à effet de serre de 45% (par rapport aux niveaux de 2019)
ENERGIE : réduction des émissions ≤ 65%
Actions à mettre en œuvre d’ici 2030: 5
ALIMENTATION : réduction des émissions ≤ 50%
Actions à mettre en œuvre d’ici 2030: 5
MOBILITE : réduction des émissions ≤ 30%
Actions à mettre en œuvre d’ici 2030: 5
Contribution à l'action climatique
Le Département Fédéral des Affaires Étrangères (DFAE) utilise le terme « ambassades durables » pour partager des pratiques durables des les avant-postes diplomatiques suisses. Le terme définit une mesure d’optimisation globale des ambassades suisses dans les trois dimensions de la durabilité (environnement, économie et société). Dans le cadre de ce projet, des mesures sont présentées en particulier dans la dimension environnementale, notamment dans les domaines de l’efficacité énergétique et des ressources, des énergies renouvelables, de la protection du climat, de la promotion de la biodiversité et de la construction respectueuse de l’environnement. Un rapport complet sur les actions de la DFAE en faveur de l’action climatique est disponible sur leur site Internet.
Actions thématiques
Énergie
La Mission permanente de la Suisse intègre l’importance de réduire l’empreinte carbone de ses opérations dans tous les domaines de son travail. Différentes mesures sont donc mises en œuvre pour garantir des impacts positifs en matière de réduction des émissions de CO2. Avec le soutien de l’Office fédéral des constructions et de la logistique, les bâtiments du DFAE en Suisse et à l’étranger répondent aux «normes suisses de construction durable».
Alimentation
Les menus végétariens et l’utilisation de produits locaux et de saison sont mis en avant lors des réceptions et événements de la Mission. L’utilisation de bouteilles en plastique a été réduite au minimum, au profit de récipients en verre et en carton. Le personnel de la Mission est également encouragé à adopter une pratique de réduction des émissions pour la consommation individuelle pendant les heures de travail.
Mobilité
La Mission promeut le recours aux mobilités douces pour les déplacements urbains, comme les transports en commun, le vélo, le vélo électrique et la marche. Des vélos électriques sont fournis pour un usage professionnel. Avec le retour à une situation normale, le télétravail continuera à être mis en place à temps partiel pour réduire les déplacements domicile-travail. Pour la participation à des événements à l’étranger, la Mission demande à ses membres de prendre en considération l’impact des émissions de CO2. Conformément à la politique de réduction des vols de l’administration fédérale suisse, l’utilisation du train est prioritaire pour les voyages en Europe.
En outre, le gouvernement suisse encourage tous ses collaborateurs en Suisse à participer à l’action nationale « Bike to Work ». Pendant le défi, les collaborateurs de l’administration fédérale sont motivés à utiliser leur vélo pour se rendre au travail pendant plusieurs semaines. En passant à un moyen de transport respectueux de l’environnement, l’impact environnemental de la mobilité est également réduit.
Numérique responsable
Le gouvernement suisse a publié des directives concernant l’achat d’appareils informatiques et électroniques. D’autres directives expliquent comment charger les ordinateurs personnels pour prolonger la durée de vie des batteries et réduire la consommation électrique. Des directives spécifiques peuvent être trouvées sur suisseenergie.ch
Gestion des déchets
La Mission a mis en place des centres de tri pour assurer un meilleur recyclage et réduire la proportion de déchets. Tous les membres du personnel sont encouragés à réduire au minimum les impressions et à envoyer et recevoir des documents par voie électronique.
Empreinte carbone et émissions par champ d'application
La méthodologie de mesure des émissions de gaz à effet de serre (GES) de 2050Aujourd’hui suit le Protocole des GES. Ce protocole fournit aux organisations des normes et des orientations pour mesurer et gérer les émissions responsables du réchauffement climatique. Il a été créé en 1998 dans le cadre d’un partenariat entre le World Resources Institute (WRI) et le Conseil mondial des entreprises pour le développement durable (World Business Council for Sustainable Development, WBCSD).
Selon le Protocole des GES, la répartition des émissions se fait par champs d’application :
Le champ d’application 1 (scope 1) représente les émissions directes liées à la consommation de combustibles fossiles.
Le champ d’application 2 (scope 2) représente les émissions indirectes liées à la production d’électricité, de vapeur, de chauffage et de refroidissement achetés et consommés par l’entreprise déclarante.
Le champ d’application 3 (scope 3) comprend toutes les autres émissions indirectes qui se produisent dans la chaîne de valeur d’une entreprise (c’est-à-dire les biens ou services achetés, les voyages d’affaires, les déplacements des employés).
L’empreinte carbone de 2050Aujourd’hui prend en compte les émissions déclarées générées par les activités de l’institution sur une année et est divisée par catégories :
Energie et eau
Elle prend en compte la quantité d’électricité consommée, produite et achetée par l’institution. L’énergie consommée pour chauffer et/ou refroidir les bâtiments de l’institution et l’eau consommée sont également incluses.
Mobilité
Elle prend en compte les voyages d’affaires et les déplacements domicile-travail (sur la base d’une enquête).
Alimentation
L’impact CO2 de l’alimentation comprend la restauration de l’institution et la consommation individuelle (sur la base d’une enquête) pendant les heures de travail.
Biens achetés
Le périmètre des biens achetés est fixé à une liste de nouveaux équipements de bureau, de nouveaux équipements de mobilité (véhicules) et de matériaux de construction.
Déchets
Le périmètre de l’inventaire des déchets est fixé à la production de déchets provenant des installations et des opérations internes de l’institution.
Il convient de noter que les données collectées par les membres de 2050Today pour chaque empreinte carbone ne sont pas encore totalement standardisées et pourraient ne pas être entièrement complètes. La collecte des données est progressivement harmonisée et améliorée. Par conséquent, les comparaisons directes entre les tCO2 / employé parmi les institutions – que ce soit en général ou par secteur – ne sont pas encore possibles ni pertinentes.
Afin de garantir la fiabilité, la précision et la mise à jour régulière de l’évaluation de l’empreinte carbone, 2050Aujourd’hui est conseillé par un comité scientifique international de l’empreinte carbone.