Contribution à l'action climatique
L’Alliance mondiale sur la santé et la pollution (GAHP) s’attaque aux problèmes de pollution qui ont un impact critique sur la santé dans les pays à revenu faible et intermédiaire (PRFI). La pollution exacerbe la triple crise planétaire et le changement climatique. L’Alliance mondiale pour la santé et la pollution utilise une approche multisectorielle pour relever efficacement ces défis interdépendants.
Actions thématiques
Biodiversité
GAHP collabore avec les gouvernements locaux pour développer des infrastructures et des politiques de gestion des déchets dangereux et chimiques, dans le but de prévenir la contamination de l’air, du sol et de l’eau.
GAHP protège la biodiversité en s’attaquant à la pollution et à la dégradation de l’environnement qui menacent les écosystèmes. Ses initiatives réduisent les polluants nocifs tels que les métaux lourds, les pesticides et la pollution, qui endommagent les habitats et perturbent les écosystèmes. En encourageant les pratiques durables dans l’agriculture, la gestion des déchets et l’industrie, GAHP contribue à atténuer le changement climatique, à préserver les habitats naturels et à soutenir la restauration des écosystèmes, garantissant ainsi la protection de la biodiversité pour les générations futures.
Energie
GAHP relève les défis énergétiques en promouvant des pratiques durables. Nous avons lancé des initiatives dans le domaine de la gestion des batteries au plomb usagées (ULAB) en Amérique latine et des brûlages à l’air libre au Viêt Nam. Grâce aux principes de l’économie circulaire, GAHP soutient le recyclage des composants des batteries, réduisant ainsi les émissions de plomb et empêchant le démantèlement informel. Cette approche contribue à des solutions énergétiques plus propres, comme le montre le récent changement de politique du Brésil, qui réduit les coûts de production, les prix du marché et le trafic de matériaux contaminés en Amérique du Sud.
En outre, le GAHP plaide en faveur de l’abandon du brûlage à l’air libre, une pratique énergétique peu rentable, afin de réduire les émissions, d’améliorer la santé et de favoriser des systèmes énergétiques plus propres.
Alimentation
Le GAHP collabore avec les communautés agricoles pour réduire les pratiques néfastes telles que le brûlage à l’air libre des résidus de culture et l’utilisation excessive de pesticides, qui menacent la sécurité alimentaire et la santé publique. Au Viêt Nam, le programme de lutte contre la pollution de l’environnement (EPP) sensibilise les agriculteurs à des solutions durables et à des pratiques agricoles plus saines, favorisant ainsi une production alimentaire plus sûre et une restauration à long terme de l’écosystème. En s’attaquant aux polluants toxiques tels que le plomb et le mercure, le GAHP renforce aussi indirectement la sécurité des chaînes d’approvisionnement alimentaire.
Mobilité
Le GAHP encourage la mobilité durable en maintenant une main-d’œuvre principalement à distance, réduisant ainsi les trajets quotidiens et la consommation d’énergie. La plupart des employés travaillent à distance et privilégient les réunions virtuelles, minimisant ainsi l’empreinte carbone des déplacements. Le secrétariat de Genève reste de petite taille et travaille jusqu’à 40 % à domicile, les experts des projets étant employés localement dans leurs pays respectifs. Le secrétariat de Genève privilégie l’utilisation des transports publics pour se rendre au bureau.
Le GAHP soutient également les modalités de travail flexibles, permettant aux employés de choisir entre le travail à distance et les espaces de travail en commun. Lorsque des déplacements sont nécessaires, GAHP s’efforce de compenser l’empreinte carbone par des taxes, renforçant ainsi son engagement en faveur de la durabilité. Cette approche permet d’améliorer l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée tout en réduisant la consommation d’énergie et en promouvant des opérations respectueuses de l’environnement.
Numérique responsable
L’approche du GAHP en matière d’informatique durable intègre des technologies à haut rendement énergétique, soutient le travail à distance afin de réduire les émissions dues aux déplacements, et assure une gestion responsable des déchets électroniques. L’organisation préconise des pratiques informatiques durables au sein de ses réseaux de partenaires, en encourageant les solutions à haut rendement énergétique et le recyclage responsable. Par exemple, le GAHP a mis en œuvre une initiative de gestion des déchets électroniques en Azerbaïdjan dans le cadre de son plan d’action en matière de santé et de pollution.
En outre, le GAHP soutient des outils numériques qui contribuent à la durabilité, tels que l‘imagerie satellite des brûlages à l’air libre au Viêt Nam dans le cadre du programme de lutte contre la pollution de l’environnement (EPP), ce qui permet de surveiller les incidences sur l’environnement et de promouvoir des pratiques durables. Au quotidien, le système informatique du GAHP est conçu pour réduire l’impact sur l’environnement en stockant tous les documents dans des archives électroniques partagées, éliminant ainsi le besoin d’impression et d’envoi par la poste.
Gestion des déchets
Le GAHP soutient activement les pratiques de gestion durable des déchets afin de lutter contre les effets néfastes d’une élimination inappropriée des déchets sur la santé et l’environnement. Il s’agit notamment d’intégrer les principes de l’économie circulaire dans la gestion des déchets afin d’atténuer les risques liés aux déchets dangereux, y compris les déchets électroniques, qui contiennent souvent du plomb, du mercure, de l’acide sulfurique, des plastiques contaminés et d’autres substances toxiques. Ces contaminants affectent de manière disproportionnée les populations vulnérables, en particulier les enfants, du fait de l’exposition environnementale et constituent une menace pour les écosystèmes.
En collaboration avec les gouvernements locaux et les parties prenantes des secteurs concernés, le GAHP travaille à l’élaboration et à la promotion de systèmes intégrés de gestion des déchets. L’une de nos plus grandes initiatives se situe en Amérique latine, où l’association a été mandatée par les pays du MERCOSUR pour faciliter le dialogue sur les batteries au plomb usagées (ULAB), ce qui a permis d’obtenir récemment des résultats politiques significatifs. L’association mène également des campagnes de sensibilisation pour éduquer le public sur les dangers de l’incinération ou de l’élimination inadéquate des déchets et plaide en faveur de pratiques de recyclage plus sûres. En 2025, le GAHP s’est associé aux Services Industriels de Genève pour illuminer le Jet d’Eau en vert lors de la journée « zéro déchet » (30 mars 2025) afin de sensibiliser le public.
Empreinte carbone et émissions par champ d'application
La méthodologie de mesure des émissions de gaz à effet de serre (GES) de 2050Aujourd’hui suit le Protocole des GES. Ce protocole fournit aux organisations des normes et des orientations pour mesurer et gérer les émissions responsables du réchauffement climatique. Il a été créé en 1998 dans le cadre d’un partenariat entre le World Resources Institute (WRI) et le Conseil mondial des entreprises pour le développement durable (World Business Council for Sustainable Development, WBCSD).
Selon le Protocole des GES, la répartition des émissions se fait par champs d’application :
Le champ d’application 1 (scope 1) représente les émissions directes liées à la consommation de combustibles fossiles.
Le champ d’application 2 (scope 2) représente les émissions indirectes liées à la production d’électricité, de vapeur, de chauffage et de refroidissement achetés et consommés par l’entreprise déclarante.
Le champ d’application 3 (scope 3) comprend toutes les autres émissions indirectes qui se produisent dans la chaîne de valeur d’une entreprise (c’est-à-dire les biens ou services achetés, les voyages d’affaires, les déplacements des employés).
L’empreinte carbone de 2050Aujourd’hui prend en compte les émissions déclarées générées par les activités de l’institution sur une année et est divisée par catégories :
Energie et eau
Elle prend en compte la quantité d’électricité consommée, produite et achetée par l’institution. L’énergie consommée pour chauffer et/ou refroidir les bâtiments de l’institution et l’eau consommée sont également incluses.
Mobilité
Elle prend en compte les voyages d’affaires et les déplacements domicile-travail (sur la base d’une enquête).
Alimentation
L’impact CO2 de l’alimentation comprend la restauration de l’institution et la consommation individuelle (sur la base d’une enquête) pendant les heures de travail.
Biens achetés
Le périmètre des biens achetés est fixé à une liste de nouveaux équipements de bureau, de nouveaux équipements de mobilité (véhicules) et de matériaux de construction.
Déchets
Le périmètre de l’inventaire des déchets est fixé à la production de déchets provenant des installations et des opérations internes de l’institution.
Il convient de noter que les données collectées par les membres de 2050Today pour chaque empreinte carbone ne sont pas encore totalement standardisées et pourraient ne pas être entièrement complètes. La collecte des données est progressivement harmonisée et améliorée. Par conséquent, les comparaisons directes entre les tCO2 / employé parmi les institutions – que ce soit en général ou par secteur – ne sont pas encore possibles ni pertinentes.
Afin de garantir la fiabilité, la précision et la mise à jour régulière de l’évaluation de l’empreinte carbone, 2050Aujourd’hui est conseillé par un comité scientifique international de l’empreinte carbone.
Empreinte carbone
L’empreinte carbone est en cours de calcul et sera publiée ici en temps voulu