en mettant en œuvre son plan d’action climatique, DNDi vise à réduire globalement ses émissions de gaz à effet de serre de 40% (par rapport aux niveaux de 2022)
Actions achevées en 2024 : 11
Actions à mettre en oeuvre d’ici 2030: 22
Actions achevées en 2024 : 4
Actions à mettre en oeuvre d’ici 2030: 51
Actions achevées en 2024 : 19
Actions à mettre en oeuvre d’ici 2030: 4
Actions achevées en 2024 : 18
Actions à mettre en oeuvre d’ici 2030: 16
Politique Générale
S’engager dans l’action climatique est très important pour l’initiative Médicaments contre les Maladies Négligées (DNDi) car, dans son travail, elle constate les effets significatifs du changement climatique sur la santé. C’est pour cette raison que l’initiative s’est engagée à développer des traitements innovants pour les maladies sensibles au climat tout en réduisant son empreinte carbone et son impact environnemental. L’initiative s’est engagée à réduire de moitié ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et à établir de nouveaux partenariats pour renforcer l’impact collectif. DNDi s’est associé à l’Accélérateur d’Action Climatique pour évaluer ses émissions de référence de 2019 et a élaboré une Feuille de Route Climatique et Environnementale pour guider les efforts organisationnels visant à réduire les émissions de carbone de 50% d’ici 2030. La feuille de route décrit les étapes nécessaires pour réduire les émissions sous le contrôle de l’organisation, y compris celles des bureaux et des déplacements, ainsi que les émissions résultant du travail de DNDi avec des partenaires.
Phase de mise en œuvre de la feuille de route
DNDi a lancé la phase de mise en œuvre en désignant une équipe centrale pour diriger divers groupes de travail qui opérationnaliseront les étapes décrites dans la feuille de route, avec la participation de tous les neuf bureaux de DNDi en Afrique, en Asie, en Europe, en Amérique latine et en Amérique du Nord, et couvrant les domaines suivants :
Les réunions et autres événements de DNDi commenceront à réduire les émissions liées à l’alimentation en utilisant des ingrédients à plus faible impact et des emballages réduits, recyclés et recyclables. DNDi prévoit également de créer un cercle d’optimisation et de réutilisation concernant la provenance des produits proposés quotidiennement à ses employés. Cela signifie l’utilisation de produits locaux fournis dans des emballages biodégradables et transformés en compost pour être réutilisés comme engrais dans les jardins et les terres agricoles des producteurs locaux.
L’initiative s’est engagée à réduire la consommation d’énergie de ses bâtiments d’ici 2030, ce qui contribuera à hauteur de 7,7 % des efforts de réduction des émissions. DNDi évaluera la faisabilité par bureau régional d’une gamme de solutions énergétiques, par exemple en suivant des normes durables lors de la construction ou de la rénovation des bâtiments ; en améliorant l’isolation des bâtiments ; en régulant les températures des pièces ; en remplaçant les générateurs par des panneaux solaires ; et en recherchant des alternatives plus vertes pour les contrats d’électricité. DNDi vise à sourcer 50 % de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2026, et 80 % d’ici 2030.
Le bureau de DNDi à Genève a mis en œuvre avec succès un système de points de collecte centralisés des déchets et du recyclage par étage. Il n’y a plus de poubelle à côté de chaque bureau, et à la place, le bureau fournit :
• Des points de collecte des déchets et du papier près des imprimantes et à plusieurs endroits dans les couloirs du bureau, et
• Des points de collecte des déchets, du PET, du verre et de l’aluminium dans les salles de réunion et toutes les cuisines.
Un audit de chaque étage a été réalisé avec des conseillers externes pour évaluer l’aménagement, les distances et les besoins en gestion des déchets, dans le but qu’il y ait un point de collecte centralisé des déchets non loin de chaque bureau.
La mobilité, et plus spécifiquement les voyages aériens, représente une grande proportion des émissions de DNDi. Pour cette raison, DNDi vise à réduire le nombre de kilomètres parcourus par ses employés, à voyager avec des compagnies aériennes à plus faibles émissions et à réduire de 80 % les voyages en classe affaires. Les voyages en train et les voitures à plus faibles émissions seront prioritaires lorsque cela est possible. Pour compléter cette mesure, des incitations à encourager l’utilisation des transports publics et la « mobilité douce » seront établies, dans le but de réduire considérablement le nombre d’employés utilisant leur voiture pour se rendre au travail.
DNDi se concentre sur la sélection de partenaires écologiques pour fournir ou alimenter les services numériques de DNDi. De plus, DNDi s’engage dans plusieurs actions pour minimiser son impact sur le climat : promouvoir l’utilisation d’un seul téléphone, promouvoir la location de matériel informatique chaque fois que possible et encourager le recyclage d’équipements électriques et électroniques. De cette manière, l’initiative espère réduire le nombre de smartphones utilisés par les employés de 30 % d’ici 2030, et identifier un employé par bureau responsable du recyclage du matériel numérique.
La méthodologie de mesure des émissions de gaz à effet de serre (GES) de 2050Aujourd’hui suit le Protocole des GES. Ce protocole fournit aux organisations des normes et des orientations pour mesurer et gérer les émissions responsables du réchauffement climatique. Il a été créé en 1998 dans le cadre d’un partenariat entre le World Resources Institute (WRI) et le Conseil mondial des entreprises pour le développement durable (World Business Council for Sustainable Development, WBCSD).
Selon le Protocole des GES, la répartition des émissions se fait par champs d’application :
Le champ d’application 1 (scope 1) représente les émissions directes liées à la consommation de combustibles fossiles.
Le champ d’application 2 (scope 2) représente les émissions indirectes liées à la production d’électricité, de vapeur, de chauffage et de refroidissement achetés et consommés par l’entreprise déclarante.
Le champ d’application 3 (scope 3) comprend toutes les autres émissions indirectes qui se produisent dans la chaîne de valeur d’une entreprise (c’est-à-dire les biens ou services achetés, les voyages d’affaires, les déplacements des employés).
L’empreinte carbone de 2050Aujourd’hui prend en compte les émissions déclarées générées par les activités de l’institution sur une année et est divisée par catégories :
Énergie et eau
Elle prend en compte la quantité d’électricité consommée, produite et achetée par l’institution. L’énergie consommée pour chauffer et/ou refroidir les bâtiments de l’institution et l’eau consommée sont également incluses.
Mobilité
Elle prend en compte les voyages d’affaires et les déplacements domicile-travail (sur la base d’une enquête).
Alimentation
L’impact CO2 de l’alimentation comprend la restauration de l’institution et la consommation individuelle (sur la base d’une enquête) pendant les heures de travail.
Biens achetés
Le périmètre des biens achetés est fixé à une liste de nouveaux équipements de bureau, de nouveaux équipements de mobilité (véhicules) et de matériaux de construction.
Déchets
Le périmètre de l’inventaire des déchets est fixé à la production de déchets provenant des installations et des opérations internes de l’institution.
Il convient de noter que les données collectées par les membres de 2050Today pour chaque empreinte carbone ne sont pas encore totalement standardisées et pourraient ne pas être entièrement complètes. La collecte des données est progressivement harmonisée et améliorée. Par conséquent, les comparaisons directes entre les tCO2 / employé parmi les institutions – que ce soit en général ou par secteur – ne sont pas encore possibles ni pertinentes. Afin de garantir la fiabilité, la précision et la mise à jour régulière de l’évaluation de l’empreinte carbone, 2050Aujourd’hui est conseillé par un comité scientifique international de l’empreinte carbone.
Le périmètre de l’inventaire 2050Aujourd’hui est fixé à l’achat d’électricité du réseau (en kWh) directement par l’institution ou par l’intermédiaire de l’entité qui gère l’installation. Si l’électricité est produite (par des panneaux solaires photovoltaïques par exemple) et consommée sur place, elle est également prise en compte dans l’inventaire. Toutes les émissions provenant de l’électricité du réseau achetée et consommée par l’institution font partie du champ d’application 2. Parmi l’électricité produite et consommée sur place, les émissions provenant des installations de production combinée de chaleur et d’électricité, du pétrole et du gaz naturel font partie du champ d’application 1.
Selon le GHG Protocol, si une institution peut obtenir des données spécifiques à un produit sous la forme de garanties d’origine, de certificats, de contrats ou d’autres instruments contractuels, elle déclarera deux totaux de champ 2 pour l’inventaire global des GES : l’un basé sur le marché et l’autre basé sur l’emplacement. Afin de refléter le plus fidèlement possible la réalité physique des émissions de GES, 2050Aujourd’hui rapporte les émissions basées sur la localisation.
La méthode basée sur la localisation est calculée à l’aide de l’outil d’évaluation Horocarbon UNIGE pour mesurer le facteur d’émission moyen du réseau pour Genève.
Nous avons ensuite catégorisé l’électricité achetée au réseau en fonction de sa source. Pour l’électricité achetée à SIG, elle comprend différents types de produits tels que Electricité Vitale Bleu ou Electricité Vitale Soleil. Il peut également y avoir une part d’électricité provenant du charbon, du pétrole, du solaire ou de l’éolien. Dans cet inventaire, les institutions peuvent remplir le tableau correspondant avec des données basées sur la source de production de l’électricité qu’elles ont achetée.
La méthodologie de l’empreinte carbone de 2050Aujourd’hui ne prend en compte que la méthode basée sur la localisation, ou en d’autres termes les émissions de l’électricité du réseau. Les données spécifiques aux produits peuvent être fournies par le biais du formulaire de saisie des données à des fins d’information et référencées en conséquence, mais elles ne sont pas prises en compte dans les calculs de GES.
Pour cette catégorie, la quantité de la source d’énergie consommée pour chauffer et/ou refroidir le bâtiment de l’institution est incluse (par exemple, litres de mazout, m3 de gaz naturel, kWh d’électricité). Si l’institution bénéficie du système GeniLac, elle peut indiquer la quantité totale d’eau utilisée par le système au cours de l’année.
Si une institution achète des services de chauffage ou de refroidissement auprès d’un chauffage urbain ou d’un produit SIG, cette partie des émissions appartiendrait au champ d’application 2. Si une institution produit du chauffage ou de la climatisation sur site à partir de sources d’énergie telles que le gaz naturel ou le pétrole, cette partie des émissions appartiendrait au champ d’application 1. Nous avons également catégorisé le chauffage et le refroidissement en fonction de leur source, afin que les institutions puissent remplir le tableau correspondant avec des données basées sur la source de production.
Le périmètre de refroidissement comprend également l’utilisation de réfrigérants pour la climatisation. Si les réfrigérants, qui font partie des GES, fuient ou sont libérés directement dans l’atmosphère, cette partie des émissions fait partie du champ d’application 1. Si l’on considère la chaîne de valeur de la production de réfrigérants, elle appartient au champ d’application 3.
Le périmètre de l’inventaire 2050Aujourd’hui est fixé à la consommation d’eau par l’institution. La méthode nécessite la collecte de données sur l’eau en m3 ou en litres. Les émissions liées à la consommation d’eau appartiennent au champ d’application 3.
Le secteur de la mobilité est divisé en deux catégories en fonction de la propriété des véhicules. Les émissions provenant du transport dans des véhicules possédés ou loués par l’institution sont comptabilisées dans le champ d’application 1 (pour la consommation de carburant) ou le champ d’application 2 (pour la consommation d’électricité), tandis que les émissions provenant du transport dans des véhicules non contrôlés par l’institution (par exemple, les voyages d’affaires des employés et les déplacements domicile-travail des employés) font partie des émissions de GES du champ d’application 3. L’institution doit être particulièrement prudente si elle possède des véhicules électriques afin d’éviter un double comptage des émissions de GES (la consommation d’électricité des véhicules électriques pourrait être déjà incluse dans la consommation d’électricité du bâtiment).
Les données sur les trajets domicile-travail des employés sont collectées au moyen d’un questionnaire flash en ligne envoyé directement aux employés des institutions. Les données de cette section font partie des émissions de GES du champ 3, catégorie 7 (déplacements domicile-travail des employés). Ces données anonymes sont traitées directement par 2050Aujourd’hui et seront rapportées dans le calcul de l’empreinte carbone globale des institutions.
Un résumé de la flotte de véhicules est demandé, et la méthode requiert la collecte de données sur les distances parcourues (km) ou sur la consommation de carburant (kWh d’électricité ou litres d’essence, de diesel, de gaz naturel ou de biocarburant) par type de véhicule.
Les données relatives aux déplacements professionnels et aux déplacements domicile-travail des employés sont collectées à des fins de déclaration. Les données de cette section font partie des émissions de GES du champ d’application 3, catégorie 6 (déplacements professionnels). Les données sur la mobilité terrestre, tout comme les données sur les véhicules appartenant à l’institution, sont collectées pour les distances parcourues (km) ou pour la consommation de carburant (kWh d’électricité ou litres d’essence, de diesel, de gaz naturel ou de biocarburant) par type de véhicule. Pour la mobilité aérienne, la méthode exige que l’institution partage des informations sur les distances parcourues (km cumulés) et/ou les émissions de GES associées (tCO2-eq.). La part des vols compensés peut également être insérée dans le formulaire.
Pour les vols, 2050Aujourd’hui utilise les facteurs de Mobitool version 3.0 pour estimer les émissions de GES. Le calcul est basé sur la méthode Atmosfair qui inclut les références et la méthode de l’OACI. Outre les émissions de CO2 pures, il existe également des émissions non CO2 pour les vols, qui sont également enregistrées, calculées et rapportées avec leur impact sur le climat selon la méthode Atmosfair. Cette méthode utilise les dernières connaissances de la science du climat selon le GIEC et la littérature évaluée par les pairs.
Le nombre de nuits d’hôtel des employés dans le cadre d’un voyage d’affaires est inclus dans le périmètre Mobilité. Cette partie des émissions appartient au champ d’application 3.
Ce secteur comprend des indicateurs sur la consommation d’aliments et de boissons offerts par l’institution. Il comprend la nourriture et les boissons servies à la cafétéria de l’institution et/ou lors d’événements internes. Ces indicateurs font également partie des émissions du champ d’application 3, catégorie 1 avec une limite » du berceau à la porte « . La consommation alimentaire individuelle des employés pendant les heures de travail est également mesurée.
Dans ce secteur, 2050Aujourd’hui utilise également la méthode des données moyennes.
Le paramètre de ce secteur est défini par une liste de nouveaux équipements de bureau, de nouveaux équipements de mobilité (véhicules) et de matériaux de construction. Les indicateurs énumérés font partie des émissions de GES du champ d’application 3, catégorie 1 (Biens et services achetés) avec une limite « du berceau à la porte » ou « en amont » (extraction, production et transport des biens achetés ou acquis par l’institution déclarante au cours de l’année).
Pour calculer les émissions des biens et services achetés, 2050Aujourd’hui utilise la méthode des données moyennes, c’est-à-dire qu’elle estime les émissions des biens et services en recueillant des données sur la masse (par exemple, les kilogrammes ou les livres), ou d’autres unités pertinentes de biens ou services achetés, et en les multipliant par les facteurs d’émission secondaires pertinents (par exemple, la moyenne de l’industrie) (par exemple, les émissions moyennes par unité de bien ou de service).
Le périmètre de l’inventaire des déchets 2050Aujourd’hui est fixé à la production de déchets provenant des installations et des opérations internes de l’institution au cours de l’année déclarée. Seul le traitement des déchets dans les installations détenues ou exploitées par des tiers est inclus dans le champ d’application 3. La méthode exige la collecte de données sur les quantités de déchets par type de déchets (par exemple, papier, PET, métal, biodégradable) et par type de traitement et d’élimination (recyclé/réutilisé et non recyclé). L’inventaire des déchets fait partie des émissions du champ d’application 3, catégorie 5 (déchets générés dans le cadre des opérations). Le traitement des déchets générés dans le cadre des opérations est classé dans une catégorie du champ d’application 3 en amont, car les services de gestion des déchets sont achetés par l’institution déclarante.