Les membres 2050Aujourd'hui

CIO – Comité International Olympique

Institution signataire de la Charte 2050Aujourd'hui

Contribution à l'action climatique

L’objectif stratégique de l’organisation du CIO est de devenir un modèle de durabilité d’ici 2030. La stratégie de durabilité du CIO s’articule autour de trois sphères de responsabilité et de cinq domaines d’intervention. Les sphères de responsabilité représentent le CIO en tant qu’organisation, en tant que propriétaire des Jeux Olympiques et en tant que leader du mouvement olympique. Les cinq domaines d’action sont : l’infrastructure, y compris les sites naturels, l’approvisionnement et la gestion des ressources, la mobilité, la main-d’œuvre et le climat.

L’engagement du CIO en matière de climat comprend trois actions principales :

1. Réduire nos émissions conformément à l’Accord de Paris.

Pour ce faire, nous réduisons les voyages en avion, améliorons l’efficacité énergétique des bâtiments du CIO, supprimons progressivement les utilisations de combustibles fossiles et augmentons la proportion de produits à zéro ou à faible émission de carbone. Ces actions aboutissent à l’objectif de réduire de 50 % les émissions directes et indirectes de carbone d’ici 2030 (référence : 2016-2019), avec un objectif intermédiaire de -30 % d’ici 2024.

2. Compenser plus de 100 % de nos émissions résiduelles, principalement grâce au projet Olympic Forest.
3. Utiliser notre influence pour encourager nos parties prenantes et les supporters olympiques à agir contre le changement climatique.

Plus d’informations ici : L’engagement du CIO en faveur du climat

Actions thématiques

Alimentation

Les achats alimentaires du restaurant du CIO sont évalués chaque année à l’aide de la méthode Beelong Eco-Score et les résultats sont communiqués au personnel.

Les indicateurs clés comprennent : la proportion de produits locaux et saisonniers, la proportion d’aliments portant un label biologique ou d’autres labels de durabilité, la proportion de poissons non menacés, la proportion de repas végétariens servis, la production de déchets alimentaires, les quantités d’articles jetables utilisés et les émissions de CO2.

Biodiversité

Diverses mesures d’amélioration de la biodiversité ont été intégrées dans la conception de la Maison olympique :

  • La moitié de la surface du site est végétalisée, et le bâtiment comprend 2 500 m2 de toiture végétalisée
  • Seules des espèces végétales indigènes ont été utilisées, y compris des plantes pollinisatrices.
  • Pratiques de jardinage respectueuses de l’environnement, sans pesticides chimiques
  • L’éclairage extérieur a été optimisé de manière à minimiser la « pollution lumineuse ».

Depuis la construction du bâtiment, des ruches et des abris pour abeilles sauvages ont été installés, et la pelouse a été transformée en prairie fleurie afin d’accroître encore la biodiversité et les besoins en eau.

Dans le cadre de son engagement en faveur du climat, le CIO a créé une forêt olympique afin d’éliminer le dioxyde de carbone de l’atmosphère tout en offrant des avantages sociaux et de biodiversité à long terme.

Le CIO est signataire du cadre des sports pour la nature, qu’il a créé en partenariat avec l’UICN, le PNUE et la CDB.

Énergie

Des mesures globales d’efficacité énergétique sont mises en œuvre dans les trois principaux locaux du CIO : la Maison olympique (le siège du CIO) et le Musée olympique à Lausanne, en Suisse, et les installations des services de radiodiffusion olympique (OBS)/services de la chaîne olympique (OCS) à Madrid, en Espagne.

100 % de l’électricité utilisée dans nos bâtiments de Lausanne et de Madrid est produite à partir de sources renouvelables.

La construction du nouveau siège, la Maison olympique, qui a été inaugurée en 2019, a obtenu trois certifications largement reconnues :

  • Le niveau le plus élevé (Platine) de la norme Leadership in Energy and Environmental Design (LEED) v4. À ce jour, avec 94 points, la Maison olympique est le bâtiment LEED le mieux noté dans sa catégorie (conception et construction de bâtiments)
  • Le niveau le plus élevé (Platine) de la norme suisse de construction durable (SNBS), étant le premier siège international et le deuxième bâtiment au total à être certifié à ce niveau.
  • Le label Minergie-P, qui garantit que le bâtiment consomme moins d’énergie par mètre carré que la moyenne suisse.
    Depuis son inauguration, la Maison olympique n’a cessé d’être saluée au niveau international, notamment en recevant le prix « Leadership » du Conseil américain des bâtiments verts (USGBC) pour la période Europe 2020.

Les nouveaux bureaux consomment deux fois moins d’énergie par mètre carré que l’ancien siège.

Au Musée Olympique, le plan d’action décennal pour l’efficacité énergétique a déjà permis de réaliser d’importantes économies d’énergie et les combustibles fossiles ont été presque totalement éliminés.

Globalement, les émissions de carbone de nos bâtiments ont déjà été réduites de plus de 70 % par rapport à la période de référence (2016-2019).

Gestion des déchets

Pour parvenir à une réduction mesurable des quantités de déchets, les efforts se sont concentrés sur nos cinq principaux flux de déchets : le plastique, la nourriture, les déchets électroniques, les déchets d’événements/expositions et le papier/publications. Le CIO s’efforce d’éliminer les plastiques à usage unique dans toutes ses installations : la plupart des articles à usage unique utilisés dans les activités de restauration ont été remplacés par des articles réutilisables, tandis que les autres articles à usage unique sont fabriqués à partir de matériaux compostables.

Nous recherchons en permanence de nouveaux moyens de réduire les déchets et d’augmenter le pourcentage de déchets réutilisés ou recyclés. Il s’agit d’un critère important de notre approche de l’approvisionnement durable et d’un objectif clé de notre système de gestion de la durabilité des événements ISO 20121.

Mobilité

Voyages d’affaires : Des principes spécifiques de durabilité ont été intégrés dans la politique de voyage de l’organisation, tels que l’interdiction de prendre l’avion pour des trajets de moins de quatre heures. De nouveaux modes de collaboration et des règles de voyage intelligentes ont été mis en place, soutenus par l’établissement de budgets carbone par département et la communication de données individuelles sur les émissions de CO2 liées aux déplacements.

Déplacements domicile-travail du personnel : Les plans de mobilité du personnel – comprenant diverses incitations à la mobilité durable et active, telles que des places de stationnement sécurisées pour les vélos, des subventions pour la mobilité durable, un accès préférentiel au parking pour les covoitureurs et les voitures à faibles émissions, des chargeurs de voitures électriques et des frais de parking journaliers à Lausanne – ont été mis en œuvre avec succès.

Parc automobile du CIO : La consommation de carburant du parc automobile du CIO a constamment diminué depuis notre période de référence, grâce aux mesures d’optimisation des transports locaux et aux efforts visant à réduire l’intensité carbonique des véhicules en location. Le parc est principalement composé de véhicules hybrides rechargeables, de véhicules entièrement électriques et de véhicules à hydrogène.

Numérique responsable

Nous surveillons l’empreinte carbone de nos activités numériques, y compris les émissions de carbone des centres de données et des services en Cloud.

Les mesures clés suivantes sont prises pour minimiser l’empreinte numérique de la COI :

  • Inclusion des critères de durabilité dans les principaux projets d’achat de matériel
  • Travail avec une société spécialisée pour reconditionner et revendre un maximum d’anciens équipements
  • Utilisation des centres de données externes alimentés en énergie renouvelable.
  • Pilotage de l’intégration de principes d’éco-conception dans le développement de certaines applications et sites web développés par le CIO.

Ces actions ont été identifiées à la suite d’une évaluation complète de l’impact environnemental des activités numériques du CIO.

Empreinte carbone et émissions par champ d'application

La méthodologie de mesure des émissions de gaz à effet de serre (GES) de 2050Aujourd’hui suit le Protocole des GES. Ce protocole fournit aux organisations des normes et des orientations pour mesurer et gérer les émissions responsables du réchauffement climatique. Il a été créé en 1998 dans le cadre d’un partenariat entre le World Resources Institute (WRI) et le Conseil mondial des entreprises pour le développement durable (World Business Council for Sustainable Development, WBCSD).

Selon le Protocole des GES, la répartition des émissions se fait par champs d’application :

Le champ d’application 1 (scope 1) représente les émissions directes liées à la consommation de combustibles fossiles.

Le champ d’application 2 (scope 2) représente les émissions indirectes liées à la production d’électricité, de vapeur, de chauffage et de refroidissement achetés et consommés par l’entreprise déclarante.

Le champ d’application 3 (scope 3) comprend toutes les autres émissions indirectes qui se produisent dans la chaîne de valeur d’une entreprise (c’est-à-dire les biens ou services achetés, les voyages d’affaires, les déplacements des employés).

L’empreinte carbone de 2050Aujourd’hui prend en compte les émissions déclarées générées par les activités de l’institution sur une année et est divisée par catégories :

Énergie et eau

Elle prend en compte la quantité d’électricité consommée, produite et achetée par l’institution. L’énergie consommée pour chauffer et/ou refroidir les bâtiments de l’institution et l’eau consommée sont également incluses.

Mobilité

Elle prend en compte les voyages d’affaires et les déplacements domicile-travail (sur la base d’une enquête).

Alimentation

L’impact CO2 de l’alimentation comprend la restauration de l’institution et la consommation individuelle (sur la base d’une enquête) pendant les heures de travail.

Biens achetés

Le périmètre des biens achetés est fixé à une liste de nouveaux équipements de bureau, de nouveaux équipements de mobilité (véhicules) et de matériaux de construction.

Déchets

Le périmètre de l’inventaire des déchets est fixé à la production de déchets provenant des installations et des opérations internes de l’institution.
Il convient de noter que les données collectées par les membres de 2050Today pour chaque empreinte carbone ne sont pas encore totalement standardisées et pourraient ne pas être entièrement complètes. La collecte des données est progressivement harmonisée et améliorée. Par conséquent, les comparaisons directes entre les tCO2 / employé parmi les institutions – que ce soit en général ou par secteur – ne sont pas encore possibles ni pertinentes. Afin de garantir la fiabilité, la précision et la mise à jour régulière de l’évaluation de l’empreinte carbone, 2050Aujourd’hui est conseillé par un comité scientifique international de l’empreinte carbone.

La publication de l'empreinte carbone 2022 est en cours de mise à jour.

Le poids de cette empreinte carbone

Si nous devions donner un poids concret à cette empreinte carbone, elle représenterait le poids du nombre suivant d’éléphants :

(poids moyen par éléphant : 5’000 kilos)

1 107 éléphants

La vitesse à laquelle la nature peut absorber cette quantité de CO2

Cette quantité de CO2 a été émise en un an. Combien de cèdres centenaires faut-il pour absorber cette empreinte carbone dans le même laps de temps ?

(un cèdre centenaire absorbe en moyenne 25 kg de CO2 par an)

221 400 cèdres sont nécessaires

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