Ces deux dernières années, la durabilité est devenue à l'Institut l'un de nos axes stratégiques principaux, que nous nous sommes engagés à déployer et à décliner sur l'ensemble de nos missions et activités. Notre partenariat avec 2050Today est une dimension importante de cette projection stratégique. S'engager collectivement dans le cadre de 2050Today est une formidable opportunité de réfléchir ensemble, et ce faisant d'accélérer et d'approfondir toutes les actions que nous avons déjà engagées. Nous nous réjouissons de continuer cette collaboration très positive pour nous et de développer des actions communes ambitieuses et à fort impact.
Marie-Laure Salles, Director of the Geneva Graduate Institute
en mettant en œuvre son plan d’action climatique, l’Institut vise à réduire ses émissions globales de GES (par rapport aux niveaux de 2022) de 20 %.
Actions à mettre en oeuvre d’ici 2030: 5
Actions à mettre en oeuvre d’ici 2030: 5
Actions à mettre en œuvre d’ici 2030: 8
Actions à mettre en œuvre d’ici 2030 : 10
Actions à mettre en œuvre d’ici 2030 : 4
Actions à mettre en oeuvre d’ici 2030: 5
L’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) est fortement engagé dans l’action climatique au sein de ses activités dans l’enseignement supérieur. L’institution a mis en place l’Initiative cible sur la durabilité à l’automne 2021 dans le but de promouvoir et d’intégrer les idées de durabilité dans tous les domaines d’intérêt de l’Institut, des pratiques d’enseignement, des questions de recherche, de l’engagement des étudiants, des partenariats, aux habitudes quotidiennes de sa communauté. Les objectifs généraux de l’initiative sont de développer et de mettre en œuvre des stratégies, des objectifs et des cibles en matière de durabilité liés aux processus de planification stratégique et opérationnelle de l’institution, d’initier des initiatives politiques, de se conformer aux exigences législatives pertinentes, de fournir un forum innovant pour discuter des questions de durabilité, et de contribuer à renforcer les valeurs partagées autour de la durabilité.
En termes de biodiversité, l’IHEID dispose d’un Jardin communautaire et vise à continuer à promouvoir cette activité en organisant des événements et des ateliers pour sensibiliser sa communauté et encourager la participation au projet. De plus, l’institution prévoit de créer de nouveaux espaces verts dans ses résidences étudiantes, notamment en ajoutant des plantes à la fois à l’intérieur et à l’extérieur.
En ce qui concerne l’énergie, l’IHEID vise à réduire ses émissions de chauffage et d’électricité afin de réduire son empreinte carbone associée à l’énergie. De plus, l’institution vise à sensibiliser sa large communauté d’étudiants internationaux à la réduction de la consommation d’énergie dans les bâtiments (et les résidences étudiantes).
Dans le domaine de l’alimentation, pour promouvoir des habitudes alimentaires durables, l’IHEID prévoit d’augmenter la part de repas végétariens achetés à la cafétéria et d’augmenter la part de produits locaux. De plus, l’institution vise à sensibiliser les étudiants et le personnel à l’empreinte carbone associée aux choix alimentaires. Pour le café, des recommandations seront faites concernant l’achat de café équitable et l’abandon de l’utilisation de capsules.
En ce qui concerne la mobilité, l’IHEID vise à réduire de 25 % ses émissions liées à la mobilité d’ici 2030. Pour y parvenir, l’institution prévoit d’abord d’améliorer la collecte de données et le suivi de ces émissions. De plus, l’institution vise à promouvoir une mobilité durable en fournissant plus d’emplacements de stationnement pour vélos et en sensibilisant ses employés et étudiants à utiliser les vélos qu’elle fournit. De plus, des recommandations seront faites aux employés pour favoriser l’utilisation de véhicules électriques par rapport aux véhicules traditionnels.
Le numérique responsable est également un thème important pour l’IHEID, qui prévoit de sensibiliser sa communauté en organisant des ateliers et en fournissant des podcasts du département informatique et d’experts externes sur le sujet. Il prévoit également de réaliser un archivage et un nettoyage des données deux fois par an.
En ce qui concerne la gestion des déchets, l’IHEID aspire à augmenter le nombre de stations de recyclage et à réduire la quantité de déchets non recyclables au cours des prochaines années, tout en sensibilisant sa communauté aux pratiques appropriées de gestion des déchets.
2050Today’s greenhouse gas (GHG) emissions measurement methodology follows the GHG Protocol. The Protocol provides standards and guidance for organizations to measure and manage climate-warming emissions. It was created in 1998 through a partnership between the World Resources Institute (WRI) and the World Business Council for Sustainable Development (WBCSD).
According to the GHG Protocol, the distribution of emissions is done by scopes:
Scope 1 represents direct emissions linked to the consumption of fossil fuels.
Scope 2 represents indirect emissions from the generation of purchased electricity, steam, heating and cooling consumed by the reporting company.
Scope 3 includes all other indirect emissions that occur in a company’s value chain (i.e. purchased good or services, business travel, employee commuting).
The 2050Today carbon footprint takes into account the reported emissions generated by the activities of the institution over one year and is divided by categories:
Energy and water
It takes into account the amount of the consumed electricity produced and purchased by the institution. The energy consumed to heat and/or cool the institution’s building area and the consumed water are included as well.
Mobility
It takes into consideration business travels and commuting (on a survey basis).
Food
The CO2 impact of food includes the catering of the institution and individual consumption (on a survey basis) during working hours.
Purchased goods
The perimeter of purchased goods is set to a list of new office equipment, new mobility equipment (vehicles) and construction materials.
Waste
The perimeter of the waste inventory is set to waste production from facilities and internal operations of the institution
It has to be noted that the collected data of the 2050Today members resulting in each carbon footprint are not yet fully standardized and might not be entirely complete. Data collection is being progressively harmonized and improved. Therefore, direct comparisons between tCO2 / employee among institutions – be it in general or per sector – are not yet possible nor relevant.
To ensure the reliability, the accuracy and a recurrent updating of the carbon footprint assessment, 2050Today is advised by an international Carbon Footprint Scientific Committee.
Le périmètre de l’inventaire 2050Aujourd’hui est fixé à l’achat d’électricité du réseau (en kWh) directement par l’institution ou par l’intermédiaire de l’entité qui gère l’installation. Si l’électricité est produite (par des panneaux solaires photovoltaïques par exemple) et consommée sur place, elle est également prise en compte dans l’inventaire. Toutes les émissions provenant de l’électricité du réseau achetée et consommée par l’institution font partie du champ d’application 2. Parmi l’électricité produite et consommée sur place, les émissions provenant des installations de production combinée de chaleur et d’électricité, du pétrole et du gaz naturel font partie du champ d’application 1.
Selon le GHG Protocol, si une institution peut obtenir des données spécifiques à un produit sous la forme de garanties d’origine, de certificats, de contrats ou d’autres instruments contractuels, elle déclarera deux totaux de champ 2 pour l’inventaire global des GES : l’un basé sur le marché et l’autre basé sur l’emplacement. Afin de refléter le plus fidèlement possible la réalité physique des émissions de GES, 2050Aujourd’hui rapporte les émissions basées sur la localisation.
La méthode basée sur la localisation est calculée à l’aide de l’outil d’évaluation Horocarbon UNIGE pour mesurer le facteur d’émission moyen du réseau pour Genève.
Nous avons ensuite catégorisé l’électricité achetée au réseau en fonction de sa source. Pour l’électricité achetée à SIG, elle comprend différents types de produits tels que Electricité Vitale Bleu ou Electricité Vitale Soleil. Il peut également y avoir une part d’électricité provenant du charbon, du pétrole, du solaire ou de l’éolien. Dans cet inventaire, les institutions peuvent remplir le tableau correspondant avec des données basées sur la source de production de l’électricité qu’elles ont achetée.
La méthodologie de l’empreinte carbone de 2050Aujourd’hui ne prend en compte que la méthode basée sur la localisation, ou en d’autres termes les émissions de l’électricité du réseau. Les données spécifiques aux produits peuvent être fournies par le biais du formulaire de saisie des données à des fins d’information et référencées en conséquence, mais elles ne sont pas prises en compte dans les calculs de GES.
Pour cette catégorie, la quantité de la source d’énergie consommée pour chauffer et/ou refroidir le bâtiment de l’institution est incluse (par exemple, litres de mazout, m3 de gaz naturel, kWh d’électricité). Si l’institution bénéficie du système GeniLac, elle peut indiquer la quantité totale d’eau utilisée par le système au cours de l’année.
Si une institution achète des services de chauffage ou de refroidissement auprès d’un chauffage urbain ou d’un produit SIG, cette partie des émissions appartiendrait au champ d’application 2. Si une institution produit du chauffage ou de la climatisation sur site à partir de sources d’énergie telles que le gaz naturel ou le pétrole, cette partie des émissions appartiendrait au champ d’application 1. Nous avons également catégorisé le chauffage et le refroidissement en fonction de leur source, afin que les institutions puissent remplir le tableau correspondant avec des données basées sur la source de production.
Le périmètre de refroidissement comprend également l’utilisation de réfrigérants pour la climatisation. Si les réfrigérants, qui font partie des GES, fuient ou sont libérés directement dans l’atmosphère, cette partie des émissions fait partie du champ d’application 1. Si l’on considère la chaîne de valeur de la production de réfrigérants, elle appartient au champ d’application 3.
Le périmètre de l’inventaire 2050Aujourd’hui est fixé à la consommation d’eau par l’institution. La méthode nécessite la collecte de données sur l’eau en m3 ou en litres. Les émissions liées à la consommation d’eau appartiennent au champ d’application 3.
Le secteur de la mobilité est divisé en deux catégories en fonction de la propriété des véhicules. Les émissions provenant du transport dans des véhicules possédés ou loués par l’institution sont comptabilisées dans le champ d’application 1 (pour la consommation de carburant) ou le champ d’application 2 (pour la consommation d’électricité), tandis que les émissions provenant du transport dans des véhicules non contrôlés par l’institution (par exemple, les voyages d’affaires des employés et les déplacements domicile-travail des employés) font partie des émissions de GES du champ d’application 3. L’institution doit être particulièrement prudente si elle possède des véhicules électriques afin d’éviter un double comptage des émissions de GES (la consommation d’électricité des véhicules électriques pourrait être déjà incluse dans la consommation d’électricité du bâtiment).
Les données sur les trajets domicile-travail des employés sont collectées au moyen d’un questionnaire flash en ligne envoyé directement aux employés des institutions. Les données de cette section font partie des émissions de GES du champ 3, catégorie 7 (déplacements domicile-travail des employés). Ces données anonymes sont traitées directement par 2050Aujourd’hui et seront rapportées dans le calcul de l’empreinte carbone globale des institutions.
Un résumé de la flotte de véhicules est demandé, et la méthode requiert la collecte de données sur les distances parcourues (km) ou sur la consommation de carburant (kWh d’électricité ou litres d’essence, de diesel, de gaz naturel ou de biocarburant) par type de véhicule.
Les données relatives aux déplacements professionnels et aux déplacements domicile-travail des employés sont collectées à des fins de déclaration. Les données de cette section font partie des émissions de GES du champ d’application 3, catégorie 6 (déplacements professionnels). Les données sur la mobilité terrestre, tout comme les données sur les véhicules appartenant à l’institution, sont collectées pour les distances parcourues (km) ou pour la consommation de carburant (kWh d’électricité ou litres d’essence, de diesel, de gaz naturel ou de biocarburant) par type de véhicule. Pour la mobilité aérienne, la méthode exige que l’institution partage des informations sur les distances parcourues (km cumulés) et/ou les émissions de GES associées (tCO2-eq.). La part des vols compensés peut également être insérée dans le formulaire.
Pour les vols, 2050Aujourd’hui utilise les facteurs de Mobitool version 3.0 pour estimer les émissions de GES. Le calcul est basé sur la méthode Atmosfair qui inclut les références et la méthode de l’OACI. Outre les émissions de CO2 pures, il existe également des émissions non CO2 pour les vols, qui sont également enregistrées, calculées et rapportées avec leur impact sur le climat selon la méthode Atmosfair. Cette méthode utilise les dernières connaissances de la science du climat selon le GIEC et la littérature évaluée par les pairs.
Le nombre de nuits d’hôtel des employés dans le cadre d’un voyage d’affaires est inclus dans le périmètre Mobilité. Cette partie des émissions appartient au champ d’application 3.
Ce secteur comprend des indicateurs sur la consommation d’aliments et de boissons offerts par l’institution. Il comprend la nourriture et les boissons servies à la cafétéria de l’institution et/ou lors d’événements internes. Ces indicateurs font également partie des émissions du champ d’application 3, catégorie 1 avec une limite » du berceau à la porte « . La consommation alimentaire individuelle des employés pendant les heures de travail est également mesurée.
Dans ce secteur, 2050Aujourd’hui utilise également la méthode des données moyennes.
Le paramètre de ce secteur est défini par une liste de nouveaux équipements de bureau, de nouveaux équipements de mobilité (véhicules) et de matériaux de construction. Les indicateurs énumérés font partie des émissions de GES du champ d’application 3, catégorie 1 (Biens et services achetés) avec une limite « du berceau à la porte » ou « en amont » (extraction, production et transport des biens achetés ou acquis par l’institution déclarante au cours de l’année).
Pour calculer les émissions des biens et services achetés, 2050Aujourd’hui utilise la méthode des données moyennes, c’est-à-dire qu’elle estime les émissions des biens et services en recueillant des données sur la masse (par exemple, les kilogrammes ou les livres), ou d’autres unités pertinentes de biens ou services achetés, et en les multipliant par les facteurs d’émission secondaires pertinents (par exemple, la moyenne de l’industrie) (par exemple, les émissions moyennes par unité de bien ou de service).
Le périmètre de l’inventaire des déchets 2050Aujourd’hui est fixé à la production de déchets provenant des installations et des opérations internes de l’institution au cours de l’année déclarée. Seul le traitement des déchets dans les installations détenues ou exploitées par des tiers est inclus dans le champ d’application 3. La méthode exige la collecte de données sur les quantités de déchets par type de déchets (par exemple, papier, PET, métal, biodégradable) et par type de traitement et d’élimination (recyclé/réutilisé et non recyclé). L’inventaire des déchets fait partie des émissions du champ d’application 3, catégorie 5 (déchets générés dans le cadre des opérations). Le traitement des déchets générés dans le cadre des opérations est classé dans une catégorie du champ d’application 3 en amont, car les services de gestion des déchets sont achetés par l’institution déclarante.