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A l’occasion de la réunion de haut niveau 3rd 2050Today qui s’est tenue à l’Organisation météorologique mondiale, la Genève internationale a adopté son plan d’action climatique.
12 mois après la signature de la Charte 2050Today pour la décarbonation, 36 institutions participantes (Missions permanentes, Organisations internationales, entités académiques et de la société civile) ont adopté une feuille de route spécifique pour atteindre leurs objectifs climatiques,
conformément à l’Accord de Paris et en ligne avec les stratégies climatiques de la Suisse, de l’État et de la Ville de Genève.
Ensemble, ces institutions, qui emploient 19 000 personnes, se sont engagées à mettre en œuvre plus de 1 000 actions visant à réduire de 32 % en moyenne les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030. Ces réductions combinées représentent une diminution de 53 000 tonnes d’équivalent CO2, ce qui est comparable aux émissions annuelles de 4 100 résidents suisses.
Qu’il s’agisse de bâtiments économes en énergie, de mobilité plus écologique, de systèmes alimentaires durables, de protection de la biodiversité, de technologies de l’information responsables ou d’une meilleure gestion des déchets, les plans d’action adoptés reflètent la détermination de chaque institution à agir dans le respect des limites de la planète. Avec des jalons clairs fixés pour 2025, 2028 et 2030, ces plans représentent un effort collectif pour relever les défis environnementaux urgents de notre époque.
Alors que la crise climatique mondiale s’intensifie, ses conséquences multiples sur la santé, les droits de l’homme et les déplacements de population deviennent de plus en plus graves. Lors de cet événement organisé par 2050Today, quatre organisations internationales majeures ont examiné l’impact du changement climatique avec la participation de Celeste Saulo, Secrétaire générale de l’Organisation météorologique mondiale, Nada Al-Nashif, Haut-commissaire adjointe des Nations unies pour les droits de l’homme, Andrew Harper, conseiller spécial du Haut-commissaire aux réfugiés pour l’action climatique, HCR – l’Agence des Nations unies pour les réfugiés, et Maria Neira, Directrice de l’environnement, du changement climatique et de la santé à l’Organisation mondiale de la santé, sous la modération d’Imogen Foulkes, Correspondante de Swissinfo et de la BBC.
En tant que Secrétaire générale de l’Organisation météorologique mondiale, je suis fière de soutenir cette initiative, qui démontre le pouvoir de la collaboration et de l’ambition dans la lutte contre la triple crise planétaire. En travaillant ensemble et en intégrant des pratiques durables dans nos activités quotidiennes, nous montrons qu’un changement significatif est à la fois possible et impératif , souligne Prof. Celeste Saulo.
Nous savons que le défi est à la hauteur des enjeux : assurer un avenir durable. Les choix que nous faisons aujourd’hui auront un impact non seulement sur notre lendemain, mais avant tout sur les générations futures. Ce soir, nous avons choisi d’agir de manière responsable , déclare Jean-Pierre Reymond, Directeur exécutif de 2050Today.
Jürg Lauber, Ambassadeur et Représentant permanent de la Suisse, Matthew Wilson, Ambassadeur et Représentant permanent de la Barbade, Cecilia Roselli, Directrice du Conseil norvégien pour les réfugiés à Genève, et Jean-Pierre Reymond, Directeur exécutif de 2050Today, se sont également exprimés au nom des autorités suisses et des institutions qui ont adopté leur plan d’action.
Cliquez sur l’image ci-dessous pour écouter Genève et le changement climatique : Agir localement pour changer le monde, un podcast animé par Imogen Foulkes et produit par SWI swissinfo.ch, avec les interventions des orateurs de cette rencontre.
17:00 – 18:00 Inscription
18:00 – 18:20 Décarboner ensemble la Genève internationale
Adoption des plans d’action
Remarques introductives
Jean-Pierre Reymond, Directeur exécutif de 2050Today
Déclaration de la Confédération Suisse
Jürg Lauber, Représentant permanent de la Suisse auprès de l’Office des Nations Unies et des autres organisations internationales à Genève, au nom des autorités suisses
Déclaration des membres de 2050Today
Matthew Anthony Wilson, Représentant permanent de la Barbade auprès de l’Office des Nations unies et des autres organisations internationales à Genève
Cecilia Roselli, Directrice du Conseil norvégien pour les réfugiés Genève
Signature de la charte 2050Today par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI)
Andrew Staines, sous-directeur général de l’OMPI, secteur de l’administration, des finances et de la gestion
18:20 – 19:00 L’impact du changement climatique sur la santé, les droits humains et le réfugiés
Panel avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
Modération par Imogen Foulkes, correspondante de SwissInfo et de la BBC
19:00 – 19:45 Conférence spectacle (en français)
À table
Une satire humoristique de l’évolution de nos habitudes alimentaires à travers les siècles
Philippe Ligron, Cuisinier et Maître d’enseignement
19:45 – 20:30 Cocktail dînatoire
Le périmètre de l’inventaire 2050Aujourd’hui est fixé à l’achat d’électricité du réseau (en kWh) directement par l’institution ou par l’intermédiaire de l’entité qui gère l’installation. Si l’électricité est produite (par des panneaux solaires photovoltaïques par exemple) et consommée sur place, elle est également prise en compte dans l’inventaire. Toutes les émissions provenant de l’électricité du réseau achetée et consommée par l’institution font partie du champ d’application 2. Parmi l’électricité produite et consommée sur place, les émissions provenant des installations de production combinée de chaleur et d’électricité, du pétrole et du gaz naturel font partie du champ d’application 1.
Selon le GHG Protocol, si une institution peut obtenir des données spécifiques à un produit sous la forme de garanties d’origine, de certificats, de contrats ou d’autres instruments contractuels, elle déclarera deux totaux de champ 2 pour l’inventaire global des GES : l’un basé sur le marché et l’autre basé sur l’emplacement. Afin de refléter le plus fidèlement possible la réalité physique des émissions de GES, 2050Aujourd’hui rapporte les émissions basées sur la localisation.
La méthode basée sur la localisation est calculée à l’aide de l’outil d’évaluation Horocarbon UNIGE pour mesurer le facteur d’émission moyen du réseau pour Genève.
Nous avons ensuite catégorisé l’électricité achetée au réseau en fonction de sa source. Pour l’électricité achetée à SIG, elle comprend différents types de produits tels que Electricité Vitale Bleu ou Electricité Vitale Soleil. Il peut également y avoir une part d’électricité provenant du charbon, du pétrole, du solaire ou de l’éolien. Dans cet inventaire, les institutions peuvent remplir le tableau correspondant avec des données basées sur la source de production de l’électricité qu’elles ont achetée.
La méthodologie de l’empreinte carbone de 2050Aujourd’hui ne prend en compte que la méthode basée sur la localisation, ou en d’autres termes les émissions de l’électricité du réseau. Les données spécifiques aux produits peuvent être fournies par le biais du formulaire de saisie des données à des fins d’information et référencées en conséquence, mais elles ne sont pas prises en compte dans les calculs de GES.
Pour cette catégorie, la quantité de la source d’énergie consommée pour chauffer et/ou refroidir le bâtiment de l’institution est incluse (par exemple, litres de mazout, m3 de gaz naturel, kWh d’électricité). Si l’institution bénéficie du système GeniLac, elle peut indiquer la quantité totale d’eau utilisée par le système au cours de l’année.
Si une institution achète des services de chauffage ou de refroidissement auprès d’un chauffage urbain ou d’un produit SIG, cette partie des émissions appartiendrait au champ d’application 2. Si une institution produit du chauffage ou de la climatisation sur site à partir de sources d’énergie telles que le gaz naturel ou le pétrole, cette partie des émissions appartiendrait au champ d’application 1. Nous avons également catégorisé le chauffage et le refroidissement en fonction de leur source, afin que les institutions puissent remplir le tableau correspondant avec des données basées sur la source de production.
Le périmètre de refroidissement comprend également l’utilisation de réfrigérants pour la climatisation. Si les réfrigérants, qui font partie des GES, fuient ou sont libérés directement dans l’atmosphère, cette partie des émissions fait partie du champ d’application 1. Si l’on considère la chaîne de valeur de la production de réfrigérants, elle appartient au champ d’application 3.
Le périmètre de l’inventaire 2050Aujourd’hui est fixé à la consommation d’eau par l’institution. La méthode nécessite la collecte de données sur l’eau en m3 ou en litres. Les émissions liées à la consommation d’eau appartiennent au champ d’application 3.
Le secteur de la mobilité est divisé en deux catégories en fonction de la propriété des véhicules. Les émissions provenant du transport dans des véhicules possédés ou loués par l’institution sont comptabilisées dans le champ d’application 1 (pour la consommation de carburant) ou le champ d’application 2 (pour la consommation d’électricité), tandis que les émissions provenant du transport dans des véhicules non contrôlés par l’institution (par exemple, les voyages d’affaires des employés et les déplacements domicile-travail des employés) font partie des émissions de GES du champ d’application 3. L’institution doit être particulièrement prudente si elle possède des véhicules électriques afin d’éviter un double comptage des émissions de GES (la consommation d’électricité des véhicules électriques pourrait être déjà incluse dans la consommation d’électricité du bâtiment).
Les données sur les trajets domicile-travail des employés sont collectées au moyen d’un questionnaire flash en ligne envoyé directement aux employés des institutions. Les données de cette section font partie des émissions de GES du champ 3, catégorie 7 (déplacements domicile-travail des employés). Ces données anonymes sont traitées directement par 2050Aujourd’hui et seront rapportées dans le calcul de l’empreinte carbone globale des institutions.
Un résumé de la flotte de véhicules est demandé, et la méthode requiert la collecte de données sur les distances parcourues (km) ou sur la consommation de carburant (kWh d’électricité ou litres d’essence, de diesel, de gaz naturel ou de biocarburant) par type de véhicule.
Les données relatives aux déplacements professionnels et aux déplacements domicile-travail des employés sont collectées à des fins de déclaration. Les données de cette section font partie des émissions de GES du champ d’application 3, catégorie 6 (déplacements professionnels). Les données sur la mobilité terrestre, tout comme les données sur les véhicules appartenant à l’institution, sont collectées pour les distances parcourues (km) ou pour la consommation de carburant (kWh d’électricité ou litres d’essence, de diesel, de gaz naturel ou de biocarburant) par type de véhicule. Pour la mobilité aérienne, la méthode exige que l’institution partage des informations sur les distances parcourues (km cumulés) et/ou les émissions de GES associées (tCO2-eq.). La part des vols compensés peut également être insérée dans le formulaire.
Pour les vols, 2050Aujourd’hui utilise les facteurs de Mobitool version 3.0 pour estimer les émissions de GES. Le calcul est basé sur la méthode Atmosfair qui inclut les références et la méthode de l’OACI. Outre les émissions de CO2 pures, il existe également des émissions non CO2 pour les vols, qui sont également enregistrées, calculées et rapportées avec leur impact sur le climat selon la méthode Atmosfair. Cette méthode utilise les dernières connaissances de la science du climat selon le GIEC et la littérature évaluée par les pairs.
Le nombre de nuits d’hôtel des employés dans le cadre d’un voyage d’affaires est inclus dans le périmètre Mobilité. Cette partie des émissions appartient au champ d’application 3.
Ce secteur comprend des indicateurs sur la consommation d’aliments et de boissons offerts par l’institution. Il comprend la nourriture et les boissons servies à la cafétéria de l’institution et/ou lors d’événements internes. Ces indicateurs font également partie des émissions du champ d’application 3, catégorie 1 avec une limite » du berceau à la porte « . La consommation alimentaire individuelle des employés pendant les heures de travail est également mesurée.
Dans ce secteur, 2050Aujourd’hui utilise également la méthode des données moyennes.
Le paramètre de ce secteur est défini par une liste de nouveaux équipements de bureau, de nouveaux équipements de mobilité (véhicules) et de matériaux de construction. Les indicateurs énumérés font partie des émissions de GES du champ d’application 3, catégorie 1 (Biens et services achetés) avec une limite « du berceau à la porte » ou « en amont » (extraction, production et transport des biens achetés ou acquis par l’institution déclarante au cours de l’année).
Pour calculer les émissions des biens et services achetés, 2050Aujourd’hui utilise la méthode des données moyennes, c’est-à-dire qu’elle estime les émissions des biens et services en recueillant des données sur la masse (par exemple, les kilogrammes ou les livres), ou d’autres unités pertinentes de biens ou services achetés, et en les multipliant par les facteurs d’émission secondaires pertinents (par exemple, la moyenne de l’industrie) (par exemple, les émissions moyennes par unité de bien ou de service).
Le périmètre de l’inventaire des déchets 2050Aujourd’hui est fixé à la production de déchets provenant des installations et des opérations internes de l’institution au cours de l’année déclarée. Seul le traitement des déchets dans les installations détenues ou exploitées par des tiers est inclus dans le champ d’application 3. La méthode exige la collecte de données sur les quantités de déchets par type de déchets (par exemple, papier, PET, métal, biodégradable) et par type de traitement et d’élimination (recyclé/réutilisé et non recyclé). L’inventaire des déchets fait partie des émissions du champ d’application 3, catégorie 5 (déchets générés dans le cadre des opérations). Le traitement des déchets générés dans le cadre des opérations est classé dans une catégorie du champ d’application 3 en amont, car les services de gestion des déchets sont achetés par l’institution déclarante.